Tuamotu : les jeunes peinent à trouver un emploi

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Effondrement de la perliculture, échec du projet aquacole de Hao et perturbations dans le secteur du tourisme en raison de la Covid : les perspectives d’emploi sont limitées pour les jeunes qui souhaitent travailler dans leur île d’origine. Aux Tuamotu, la majorité peine à se faire embaucher.

Publié le 06/05/2021 à 9:34 - Mise à jour le 06/05/2021 à 9:34

Effondrement de la perliculture, échec du projet aquacole de Hao et perturbations dans le secteur du tourisme en raison de la Covid : les perspectives d’emploi sont limitées pour les jeunes qui souhaitent travailler dans leur île d’origine. Aux Tuamotu, la majorité peine à se faire embaucher.

Raroia, commune associée de Makemo, compte une centaine d’habitants. L’atoll a reçu la visite des autorités du Pays et de l’Etat il y a quelques jours. L’enjeu principal selon les élus de l’île : l’emploi, qui se fait denrée rare. « Aujourd’hui, il y a de moins en moins d’emplois. Au niveau de la commune, il y a environ une dizaine de personnes qui travaillent. […] Il n’y a que ceux-là sur la commune, plus les CAE. Tout le reste de notre population vit avec le coprah et la pêche », confie Marcel Hiti, élu de Raroia.

Même discours à Takume, l’atoll voisin, ainsi qu’à Fakahina : la jeunesse paumotu est en mal d’emploi salarié. Seuls les secteurs du coprah et de la pêche offrent un revenu aux familles. « Les jeunes quittent Fakahina, il y en a qui sont rentrés à Tahiti comme il n’y a plus de travail ici », déclare Rautea, habitante de l’île.

Selon le maire de Makemo, Felix Tokoragi, l’exploitation de la noix de coco pourrait donner un nouveau souffle à la jeunesse des îles éloignées : « cette filière, dans la valeur ajoutée comme l’eau ou le lait de coco… c’est dans ce secteur là qu’il faudrait développer. Lorsqu’on parle de ne plus fournir de l’eau de coco provenant de l’extérieur, effectivement c’est un bon sujet puisque les Tuamotu et la Polynésie française sont entourés de cocoteraies. Et l’idée, avec l’huilerie de Tahiti, c’est de voir avec des privés, c’est d’investir dans ce domaine là ».

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