Toussaint : les fleuristes fragilisés par la Covid-19

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La crise sanitaire a handicapé les ventes de fleurs pour la Toussaint. Les traditionnelles Floralies ont été annulées cette année, mais les horticulteurs et fleuristes ont tout de même réussi à écouler leurs productions.

Publié le 31/10/2020 à 17:41 - Mise à jour le 31/10/2020 à 17:41

La crise sanitaire a handicapé les ventes de fleurs pour la Toussaint. Les traditionnelles Floralies ont été annulées cette année, mais les horticulteurs et fleuristes ont tout de même réussi à écouler leurs productions.

Habituellement, à la Toussaint, les abords du marché de Papeete sont occupés par les stands de fleurs, à la différence de cette année… Mais les clients ont tout de même pu s’approvisionner chez les fleuristes du marché.

Isabelle Paofai est horticultrice à Papara et a obtenu une autorisation spéciale pour vendre à l’intérieur du marché : « La directrice nous a permis de faire notre floralie dans le marché. On pensait qu’il n’y aurait pas beaucoup de monde, et c’est tout le contraire ».

Depuis le début de la semaine, le marché ne désemplit pas. Pourtant, selon les fleuristes du marché, la clientèle a fortement diminué. « Les gens ne sortent plus trop de chez eux, et ceux de la Presqu’île restent chez eux. Il n’y a que ceux de la ville qui viennent chercher les fleurs » nous dit Firmin Tetopata, fleuriste.

Beaucoup de familles ont préféré rester dans leurs communes respectives pour s’approvisionner en fleurs. Qu’à cela ne tienne, les fleuristes se sont adaptés. À Faa’a, les stands ont fleuri tout au long de la route. Mais il semble qu’un autre souci soit venu perturber les ventes : les productions horticoles ont diminué cette année. « On a reçu moins de fleurs cette année, mais en tout cas, la clientèle est là. On continue de travailler en tout cas » confie Mamy Elvina, fleuriste.

Dans la commune de Papara, le constat est le même. Et certains particuliers n’ont pas hésité à donner un coup de pouce aux horticulteurs pour les aider à écouler leur production. « Je remercie le propriétaire de cet endroit qu’il nous prête gratuitement pour qu’on puisse vendre nos fleurs » déclare Lise Teriitehau, horticultrice.

Si la pandémie de Covid-19 a perturbé la Toussaint cette année, elle n’aura tout de même pas réussi à gâcher la fête.

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