Extraire le sable à la force des bras et à la sueur de son front, c’est devenu l’activité principale de Tehotu à Tahaa depuis 8 ans. Son entreprise familiale prépare la Toussaint depuis 4 mois. Un travail harassant. « Il faut aller piquer dans la mer, mettre dans la barge et ramener la barge sur l’île. Il faut paner le sable et mettre sur le tamis. Il faut filtrer et mettre dans le sac. Après, emmener le sac sur le bateau pour emmener à Tahiti. »
La pièce coûtera 1500 Fcfp soit 300 Fcfp de plus que l’année dernière à cause des charges.
« Le fret est passé à 2000 Fcfp de plus. Ça me fait alors presque 4000 et quelques 1 big bag. Après, il faut payer aussi les travailleurs. J’ai presque perdu 800 000. Après, il faut payer les camions pour récupérer sur le quai ramener à l’endroit où l’on doit travailler.«
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Dans le parking du stade Willy Bambridge, Itaia vend déjà ses sacs de sable blanc à 2000 Fcfp Ils viennent de son île Bora-Bora et il n’y a pas que du sable fin.
« Alors moi j’ai du gravier, du tuiri comme ça s’appelle. J’ai du sable fin et du sable un peu plus gravillons. Et qu’est-ce qui marche le plus ? Les tuiri, nous, on a lancé il y a trois ans parce que personne n’en faisait. Et on s’était dit pourquoi ne pas essayer, c’est aussi joli du tuiri dans les jardins que du sable comme tout le monde le fait.«
Trois sociétés de Tahaa et une de Bora Bora s’installent à proximité du cimetière de Papeete. Certaines familles ont déjà commencé à embellir les tombes de sable blanc, sans regarder la facture.