Protection sociale universelle : le Cesec en quête de réponses

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Ce matin au CESEC (Conseil Economique Social Environnemental et Culturel), à la demande des représentants, le ministre des Finances, de l’Economie Yvonnick Raffin, a apporté un complément d’informations sur les modalités de la réforme de la PSG. Des questions qui ont surtout porté sur la nouvelle gouvernance et le mode de financement de la CPS.

Publié le 26/07/2022 à 16:19 - Mise à jour le 26/07/2022 à 16:32

Ce matin au CESEC (Conseil Economique Social Environnemental et Culturel), à la demande des représentants, le ministre des Finances, de l’Economie Yvonnick Raffin, a apporté un complément d’informations sur les modalités de la réforme de la PSG. Des questions qui ont surtout porté sur la nouvelle gouvernance et le mode de financement de la CPS.

En novembre dernier, le Cesec avait formulé un avis défavorable à la réforme de la PSG (devenue Protection Sociale Universelle) telle que voulue par le gouvernement et adoptée en décembre 2021 par l’assemblée de la Polynésie. Les représentants du Cesec ont donc demandé un éclaircissement sur certains points. Perplexe au départ sur sa présence au Cesec ce mardi matin, Yvonnick Raffin, le ministre des Finances, s’est efforcé de fournir les explications demandées : « Je me suis basé sur leur courrier du 15 juin qui était assez laconique. En leur posant des questions et en leur faisant parler, je me suis rendu compte qu’ils avaient besoin d’être rassurés. On a essayé d’échanger au mieux, d’éclairer au mieux, sur les perspectives d’organisation, sur les perspectives financières, sur les grands équilibres ».

« Concernant la réforme, c’est très clair pour nous. La loi a été votée. On a pas tellement compris pourquoi on a été reconvoqué. Chemin faisant, on s’est rendu compte que certains sont venus pour régler des quiproquos qui n’avaient pas été réglés lors de la composition du CAM. Mais sinon, nous, on a très bien compris » a indique pour sa part Makalio Folituu, 1er vice-président du Cesec.

Autre question soulevée à au moins 2 reprises par les représentants, celle garantissant que cette réforme aura bien l’effet escompté : « On est en attente de réponse, c’est ça la difficulté. On nous dit qu’il faut moins dépenser, c’est bien, mais ce sont toujours les mêmes qui paient. Ce n’est pas tout à fait normal. Soit c’est la collectivité qui paie, mais pas que les salariés ou les employeurs. On est a plus de 70% de frais. C’est nous qui payons l’ensemble de la PSG » a déploré Calixte Helme, représentant du Cesec. « Il fallait d’abord répondre à l’urgence, (…) rétablir les grands équilibres. Nous ferons le constat en octobre/novembre de cette année pour voir si nous sommes dans l’épure annoncée » a répondu Yvonnick Raffin.

Prochaine étape de la Protection Sociale Universelle : la mise en place d’un comité stratégique en septembre prochain. Période également à laquelle sera choisi le nouveau président du Cesec.

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