Les professionnels de l’audiovisuel mobilisés pour l’avenir de la filière

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Un peu plus d’un an après les Assises de l’audiovisuel, quelles avancées dans le domaine ? Les professionnels du secteur se sont réunis mercredi soir, à Papeete, pour faire le point. Difficultés, perspectives, les membres de Fédération polynésienne de l’audiovisuel et du cinéma entendent bien unir leurs forces pour poursuivre le développement de la filière.

Publié le 21/04/2025 à 9:38 - Mise à jour le 21/04/2025 à 9:44

Un peu plus d’un an après les Assises de l’audiovisuel, quelles avancées dans le domaine ? Les professionnels du secteur se sont réunis mercredi soir, à Papeete, pour faire le point. Difficultés, perspectives, les membres de Fédération polynésienne de l’audiovisuel et du cinéma entendent bien unir leurs forces pour poursuivre le développement de la filière.

Le secteur de l’audiovisuel génère environ 1,2 milliard de francs de retombées économiques annuelles. Un chiffre en progression constante depuis plus de 20 ans.

Mais aujourd’hui, alors que la Polynésie jouit d’un potentiel cinématographique exceptionnel, le secteur a besoin d’un nouvel élan.

Lors des Assises de l’audiovisuel qui se sont tenues en février dernier, le président du Pays avait réaffirmé ses ambitions pour le secteur. Et avait confirmé que la puissance publique devait mettre les moyens pour aider le secteur à poursuivre sa croissance.

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« Il faut que l’on arrive à travailler main dans la main avec le Pays pour essayer d’aller jusqu’au bout des projets, des idées, qui étaient ressortis des Assises l’année dernière. On a besoin d’outils : que ce soit un ‘film office’, des formations, on en a besoin pour que la filière puisse se développer », estime Denis Pinson, le président de la Fédération.

« On doit pouvoir travailler, car on a des difficultés en Polynésie. Tout ce que l’on importe coûte très cher et on n’a pas accès au matériel (…) Il faut le commander. Mais il y a le transport, les droits d’entrée. Donc faire de l’audiovisuel en Polynésie, cela coûte plus cher qu’ailleurs », constate le producteur Hiro Bricquet.

Pour les professionnels du secteur, il est évident que les chaînes de télévision, les commandes publiques et privées, ne peuvent suffire à soutenir l’activité.

Ils estiment qu’il est nécessaire de placer des contenus sur les plateformes de streaming, mais aussi attirer les productions internationales. Ils soulignent aussi le fait que produire de l’audiovisuel sur une île au milieu du Pacifique suppose des contraintes.

« A priori, on pourrait partir sur un syndicat. Et peut-être créer des groupes de travail dédiés aux techniciens, aux producteurs, en fonction des spécialités. Se refédérer, retrouver une dynamique et communiquer ensemble, car l’audiovisuel, on en a besoin. C’est essentiel pour les Pays et il y a une vraie filière. On a besoin de soutien pour continuer », souligne Denis Pinson.  

La Fédération polynésienne de l’audiovisuel et du cinéma compte actuellement 25 sociétés de production. Ce qui représente 200 professionnels à temps plein.

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