Le groupement de la CCISM veut un nouvel appel d’offres pour l’aéroport

Publié le

Vendredi, le ministère de la Transition écologique annonçait que Vinci Airports était le candidat choisi pour la construction de la plateforme aéroportuaire, d’ici 2023. Face à ce choix, la CCISM qui fait partie d’un groupement d’investisseurs conteste et annonce un nouveau recours.

Publié le 12/09/2022 à 16:49 - Mise à jour le 11/10/2022 à 16:51

Vendredi, le ministère de la Transition écologique annonçait que Vinci Airports était le candidat choisi pour la construction de la plateforme aéroportuaire, d’ici 2023. Face à ce choix, la CCISM qui fait partie d’un groupement d’investisseurs conteste et annonce un nouveau recours.

Vinci Airports désigné par l’Etat pour gerer la concession pendant les 40 prochaines années, sera-t-il aux commandes de ce grand chantier de modernisation d’ici 2023 ?

Pas sûr. Sans surprise, le groupement TI’A – CCISM, Boyer, Aéroport Marseille Provence et Méridiam – fait un nouveau recours. Le groupement, qui avait obtenu en octobre dernier l’annulation de l’attribution de la concession au groupe Egis, va contester le choix qui vient de se porter sur Vinci. Le groupement TI’A veut un nouvel appel d’offres.

Lire aussi : Aéroport de Tahiti Faa’a : la concession attribuée à Vinci

« Ce n’est pas un scoop. On l’avait déjà annoncé. Avec nos partenaires, on était en relation. Ce qui avait déjà été programmé, on va le dérouler. On était sur les derniers détails pour pouvoir, et ça je eux vous l’annoncer, déposer notre recours cette semaine. Et on est assez pressés mais ça va être fait, dans l’intérêt de toutes les entreprises polynésiennes je le précise. (…) C’est le poumon économique de la Polynésie. (…) C’est l’image du Pays et un secteur de pointe qu’on veut développer pour les années à venir. (…) On a pris un constructeur qui est gros et qui nous a confirmé faire appel à l’ensemble des entreprises », déclare Stéphane Chin Loy, président de la CCISM.

Pour Vinci, géant du secteur aéroportuaire, la concession de Tahiti-Faa’a est une extension de son réseau mondial dans le Pacifique. Le groupe s’est dit pleinement engagé, « pour faire de cette infrastructure une porte d’entrée à la hauteur des attentes de la Polynésie ». Mais le recours engagé par un candidat concurrent, freine cet engouement. « On attendait cette désignation depuis très longtemps. Il faut savoir qu’on est dans une situation incertaine sur l’aéroport depuis plus de dix ans, donc comme l’a dit le président du Pays, il faut avancer très vite puisque la première porte d’entrée du Pays elle est à l’aéroport et il faut que demain on puisse recevoir et le plus rapidement possible, les touristes tant attendus en Polynésie. (…) Je ne comprends pas aujourd’hui leur motivation (de la CCISM, Ndrl). Il s’agit d’intérêt économique général et des entreprises avant tout », estime Frédéric Dock, directeur de Vinci Energie en Polynésie.

L’aéroport de Tahiti Faa’a, plateforme très convoitée, est à nouveau au cœur d’un imbroglio. Alors que l’actuel gestionnaire ADT a freiné ses projets de développement, et que des compagnies aériennes pointent leur nez vers le fenua, le Pays se retrouve coincé. Avec un projet ambitieux, qui ne décolle pas.

Dernières news