La Polynésie française se dote progressivement de cadrages stratégiques pour ses politiques sectorielles (agriculture, tourisme, numérique, pêche hauturière, etc.). En termes d’aménagement du territoire, ces feuilles de route s’articulent au sein du schéma d’aménagement général (Sage) qui oriente les investissements en infrastructures publiques selon une vision politique de long terme. Toutefois, ces axes ne s’intègrent pas encore dans un ensemble économique cohérent, dans une perspective de croissance durable et créatrice d’emplois.
C’est pourquoi le gouvernement a décidé de s’engager dans l’élaboration d’une stratégie de développement économique partagée par l’ensemble des acteurs (publics et privés) qui clarifiera la lecture de la trajectoire envisagée et, à terme, favorisera l’attractivité du territoire. Ce nouveau cadre explicitera, à partir des nombreux états de lieux réalisés au cours des dernières années et d’un point de situation à date, la définition des cibles prioritaires de développement en tenant compte des objectifs sectoriels. Puis la concertation avec les acteurs économiques permettra de s’entendre sur la déclinaison opérationnelle d’une stratégie économique partagée. La mise en œuvre de la stratégie via un premier plan d’actions et un pilotage dynamique nécessitent de redéfinir l’organisation et la distribution des missions des services en charge de l’économie.
Dans un premier temps, certaines missions ont fait l’objet d’une nouvelle distribution entre la direction générale des Affaires économiques (DGAE), l’ISPF et la Délégation à la Promotion des Investissements. Le Conseil des ministres, en actant la création d’une Agence de Développement Economique (ADE) et la suppression de la Délégation à la Promotion des Investissements (DPI), vient ainsi doter la Polynésie française d’un outil opérationnel au service de ses ambitions de développement. C’est l’ADE qui animera la construction du cadre économique cohérent et partagé et en assurera le suivi opérationnel de mise en œuvre.
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Ce service aura également pour missions : D’accroître le rayonnement économique de la Polynésie française dans les contextes régional, national et international ;
D’accompagner les porteurs de projets, locaux ou extérieurs à la Polynésie française, afin de garantir une issue rapide, tout en garantissant la cohérence de ces projets avec les priorités du Pays ;
De créer les conditions d’une croissance économique durable, d’un environnement dynamique, d’un climat des affaires serein et de nouvelles opportunités d’emploi.
Les autres sujets dans le compte-rendu du conseil des ministres :
– Soutien de l’Etat aux infrastructures : renouvellement de la convention triennale pour 26 milliards d’investissement pour 2022-2024
– Subvention en investissement au profit de l’Office Polynésien de l’Habitat pour le financement de trois opérations en travaux et en étude.
– SERD 2021 : le Pays se lance le défi de ne pas utiliser de plastique à usage unique
– Subventions en faveur de 3 associations de jeunesse, 5 fédérations et 2 associations sportives
– Convention ADEME-Polynésie française : Les entreprises polynésiennes et les communes accompagnées
– Lancement du projet interministériel de restauration de la santé
– Le dispositif « commune en santé » impulsé par la direction de la Santé
– Projet d’arrêté portant adaptation des programmes d’enseignement d’histoire et géographie des classes de première préparant au baccalauréat professionnel, des classes de première préparant au brevet des métiers d’art, et des classes de terminale préparant au baccalauréat professionnel
– Projet « Pour un accueil physique et digital efficace et bienveillant » : Point d’étape