Alors que les deux autres candidats en lice Stephane Chin loy le président sortant, et Jean Paul Tuaiva sont favorables au retour aux urnes comme le propose le Pays, l’équipe de Kelly Asin n’est pas satisfaite du fiasco à l’issue du scrutin du 27 juin dernier.
Kelly Asin apparaissait en tête selon les premiers résultats, avec 3 collèges remportés sur 4. Les résultats n’ont finalement pas pu être proclamés en raison de nombreuses irrégularités.
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Les élections consulaires ont mobilisé 4000 patentés sur un total de 30 000. « On n’a pas encore réussi à sortir une tendance de cette consultation que j’ai faite auprès des colistiers, déclare le candidat. Il y a en tout cas trois choses qui ressortent. La première, c’est qu’il faut demander au tribunal administratif de statuer sur ces élections. La deuxième chose c’est de dire : « retournons aux urnes. Il n’y a pas de souci ». Et la troisième chose, c’est de dire qu’on nous a pris pour des imbéciles. On n’a pas respecté le vote des urnes, on n’a pas respecté les patentés, on n’a surtout pas respecté ceux qui se sont déplacés pour venir voter et du coup vous avez cette tendance qui consiste à dire « on s’arrête là ».
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L’enjeu de ces élections est de taille : le président de la CCISM et les 36 élus membres titulaires de la chambre, tous issus des quatre collèges, seront élus pour cinq ans. Plusieurs dossiers en suspens les attendent, entre la poursuite ou non du projet de pôle de convergence économique lancé par Stéphane Chin Loy, la relance de l’appel d’offre par l’État pour la concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, ou l’accélération du délai d’obtention des extraits Kbis.