Une portion de la zone nord de l’aéroport de Tahiti Faa’a peut accueillir 7 à 8 jets. La durée moyenne de leur séjour : 10 à 15 jours. Mais récemment, leur arrivée a dépassé la capacité de stationnement : « On constate que nos équipes sont beaucoup plus concentrées sur une coordination avec, à la fois les assistants en escale et l’aviation civile qui délivre les autorisations d’atterrissage à ces jets-là », explique Tearaina Teamotuaitu, directrice d’exploitation de l’Aéroport de Tahiti.
Depuis le début de la pandémie, les plus fortunés préfèrent les vols privés pour éviter le contact avec d’autres passagers. Ils privilégient aussi la croisière de luxe et les endroits peu fréquentés. À ce titre, nos îles sont de parfaites destinations.
75% des jet privés viennent d’Amérique du nord. Rares sont les destinations qui accueillent encore aujourd’hui ces marchés : « c’est un phénomène que l’on a observé notamment ces deux derniers mois puisqu’on atteint des niveaux d’activité qui enregistrent une hausse de 38% par rapport à la même période l’année dernière. »
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Ces jets partent parfois dans les îles en fonction de l’itinéraire de leurs clients. Mais ils sont obligés de passer par Tahiti : « Ces opérateurs ne sont pas exonérés du protocole d’entrée qui est imposé à tous les voyageurs qui viennent par des vols réguliers. »
Cette recrudescence ne compensera néanmoins pas les pertes liées à la baisse d’activité de l’aéroport. ADT prévoit d’ailleurs une baisse de 57% du trafic total d’ici la fin de l’année.