Hausse des prix des hydrocarbures : le gouvernement se veut rassurant

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Dans un communiqué de la Vice-Présidence relatif à l’augmentation du prix des carburants actée, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement a annoncé s’engager à baisser les prix à la pompe dès que les cours mondiaux des carburants le permettront.

Publié le 26/07/2019 à 9:29 - Mise à jour le 26/07/2019 à 9:31

Dans un communiqué de la Vice-Présidence relatif à l’augmentation du prix des carburants actée, mercredi, en Conseil des ministres, le gouvernement a annoncé s’engager à baisser les prix à la pompe dès que les cours mondiaux des carburants le permettront.

La hausse des prix des carburants, actée en Conseil des ministres le 24 juillet, est directement liée à la hausse des prix des carburants achetés auprès des fournisseurs de Singapour et de Corée du Sud, qui délivrent les hydrocarbures en Polynésie.

Les dernières modifications des prix de l’essence et du gazole sont intervenues en novembre 2018. Le gouvernement fixait les prix à la pompe à 140 Fcfp/litre et le gazole, à 142 Fcfp/litre.

Depuis le début de l’année, le Gouvernement a maintenu les prix à la pompe, malgré les augmentations successives des prix d’achat de carburants sur les marchés internationaux, grâce notamment à la mobilisation du fonds de régulation des prix des hydrocarbures (FRPH) qui a pris en charge ces augmentations, sur des réserves limitées. En clair, entre février et juillet 2019, le prix CAF de l’essence a subi une augmentation de 24% et le gazole de 17,6%. S’il avait fallu répercuter les hausses directement à la pompe dans ces proportions, elles se seraient élevées à 33 Fcfp/litre pour l’essence et à 25 Fcfp/litre pour le gazole.

Ce n’est pas la décision prise par le gouvernement qui a fait le choix de mobiliser le FRPH afin de contenir les prix inflationnistes des carburants. Néanmoins, une augmentation de 5 Fcfp/litre s’avérait impérative pour permettre au fonds de régulation de lisser les effets des hausses subies à ce jour et d’absorber les fluctuations futures.

Le gouvernement souhaite donc rassurer les Polynésiens et s’engage à baisser les prix à la pompe dès que les cours mondiaux des carburants le permettront.

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