Des négociations au point mort chez Oceania et à la Marina Express

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Toujours pas d'issue aux grèves en cours chez Oceania et Marina Express. Des discussions ont eu lieu mercredi à l'inspection du travail entre les directions des deux enseignes, et le syndicat O oe to oe rima. Pour l'heure, on s'achemine vers un protocole de fin de conflit chez Oceania... mais rien n'est signé.

Publié le 07/01/2021 à 15:15 - Mise à jour le 07/01/2021 à 15:31

Toujours pas d'issue aux grèves en cours chez Oceania et Marina Express. Des discussions ont eu lieu mercredi à l'inspection du travail entre les directions des deux enseignes, et le syndicat O oe to oe rima. Pour l'heure, on s'achemine vers un protocole de fin de conflit chez Oceania... mais rien n'est signé.

Les mouvements sociaux démarrés mi décembre chez Oceania et Marina Express se poursuivent toujours. Les discussions qui ont été amorcées hier à l’inspection du travail entre les directions des deux enseignes et le syndicat O oe to oe rima n’ont pour l’heure pas abouti à un accord.

Vers un protocole de fin de conflit chez Oceania

Une partie des employés de la SARL de distribution de produits alimentaires, Oceania, est en grève depuis le 15 décembre. Si un protocole de fin de conflit s’apprête à être transmis à la direction, difficile de dire si un accord pourrait être trouvé dans les heures qui viennent.

Crédit photo : TNTV

« Notre supérieure n’était pas présente, ce qui nous a déçus », déplore Philippe Tepara, chauffeur livreur, et représentant syndical. « On a travaillé avec l’inspecteur, mais c’est dommage. Ce que l’on veut , c’est toujours la même chose : les contrats de travail, parce qu’il y en a parmi nous qui n’ont pas de contrat. On demande que tout soit régularisé, et de disposer de fiches de poste. J’ai un CDD, toujours pas de CDI. Divers choses nous sont demandées, mais notre poste stipule quoi? On a établi un protocole de fin de conflit, cependant il n’y a toujours pas de dialogue sérieux ».

Le conflit s’enlise chez Marina Express

Selon la direction de l’enseigne 15 employés sur les 42 que compte l’entreprise seraient en grève. La plupart sont des salariés de longue date.

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« Aujourd’hui, aucune rencontre n’est envisagée de notre côté. Nous restons sur nos propositions », indique Najet Ouharrou, directrice générale de l’enseigne. « Nous avons versé une prime de 150 000 Fcfp, qui concerne tous les salariés, avec néanmoins des critères de pénalité pour ceux qui n’ont pas fait preuve d’assiduité tout au long de l’année. Certains l’ont touchée au complet, d’autres non, en fonction de la présence ».

La prime de gratification accordée sous conditions. Pas d’autres avancées

Parmi les points de blocage, la direction conteste la majorité des revendications : « Ils ont évoqué plusieurs raisons qui sont de faux prétextes à mon sens. Je dirais qu’une partie des grévistes sont réellement des grévistes, d’autres se sont laissés entraîner. Pour moi, la principale raison de cette grève est de voir la gérance quitter l’établissement (… ) Je rappelle tout de même que ce n’est pas eux qui décident, mais les propriétaires. », conclut indique Najet Ouharrou.

Pas de perturbations pour le service clients

Néanmoins, le mouvement dans ce magasin de Punaauia devrait se poursuivre dans le calme. L’une des grévistes, Barbara Iotua, étalagiste, indique qu’il n’est pour l’heure pas question de perturber les livraisons, ni l’accueil des clients : « Pour le moment, toujours pas de rencontres à l’ordre du jour : on attend. La rencontre d’hier nous satisfait plutôt. Nos délégués, qui nous ont représentés, disent qu’ils sont contents ».

Mais pour la direction : la seule issue possible de ce conflit est un retour au travail des salariés en grève… L’heure est donc au statu quo du côté de Punaauia, sans aucune échéance fixée pour de nouvelles discussions.

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