Crise économique : à Bora Bora, plusieurs hôtels pourraient être mis en vente

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Après un mois de confinement, beaucoup d'incertitude quant à la reprise de l'activité hôtelière... Atonia Teriinohorai, secrétaire général du syndicat O Oe To Oe Rima, répond à nos questions :

Publié le 26/04/2020 à 11:17 - Mise à jour le 27/04/2020 à 11:05

Après un mois de confinement, beaucoup d'incertitude quant à la reprise de l'activité hôtelière... Atonia Teriinohorai, secrétaire général du syndicat O Oe To Oe Rima, répond à nos questions :

Quelle est la situation des salariés du secteur hôtelier à Bora Bora ?
« Je pense que l’ensemble du secteur hôtelier en Polynésie est touché. Ce qui est sûr c’est qu’il y a des hôtels déjà en prévision de vendre et là ça se concrétise. Il ne faut pas que les salariés s’inquiètent aujourd’hui. Il y a eu des discussions des partenaires sociaux avec le gouvernement et le gouvernement a sorti des projets de loi de Pays concernant les salariés en perte de salaire totale (…) Ça c’est pour les petites entreprises et patentés du secteur hôtelier. Il ne faut pas s’inquiéter, il faut essayer de régler ce problème en amont. On est en train de discuter avec le gouvernement. (…) C’est vrai qu’aujourd’hui il y a des propositions de vente des hôtels mais il y avait déjà des hôtels en vente et qui n’étaient pas en faillite. Il faut qu’on mette la caisse de chômage qu’on demandait déjà à l’époque. »

Est-ce qu’il serait envisageable que le dispositif mis en place pendant la crise du covid-19, cette allocation de 50 à 100 000 Fcfp, est-ce que cela vous il serait possible de la pérenniser et d’en faire une caisse de chômage pour les prochaines crises que pourrait rencontrer la Polynésie ?
« Oui bien sûr parce qu’aujourd’hui c’est quoi cette aide ? C’est une caisse de chômage ! Donc il faut aller là. Je pense que le dispositif qui a été mis, le Pays a encore évolué (…) Pour l’hôtellerie je pense qu’il faut une durée de 2 ans de ces aides parce que l’hôtellerie, les avions, ça ne va pas reprendre dans un mois mais plutôt dans un an ou deux ans. »

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