Covid-19 : Tony Géros propose le revenu minimum de solidarité pour tous les élus

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Présent ce vendredi matin à l'assemblée de la Polynésie pour la première séance de la session administrative, le président du groupe Tavini Huira’atira a déclaré être favorable à un revenu minimum de solidarité pour tous les élus, durant la crise sanitaire du Covid-19.

Publié le 17/04/2020 à 14:13 - Mise à jour le 18/04/2020 à 11:09

Présent ce vendredi matin à l'assemblée de la Polynésie pour la première séance de la session administrative, le président du groupe Tavini Huira’atira a déclaré être favorable à un revenu minimum de solidarité pour tous les élus, durant la crise sanitaire du Covid-19.


Alors que le gouvernement néo-zélandais a annoncé cette semaine la baisse de 20% de ses indemnités durant la crise, quid du fenua ?

L’assemblée de la Polynésie a offert au Pays 30% de son enveloppe. Le CESEC a également contribué à l’effort collectif. Le président du groupe Tavini Huira’atira à l’assemblée, Antony Géros, propose lui, d’aller encore plus loin : « L’idée que je pourrais développer est : est-ce que l’on pourrait s’astreindre au revenu minimum de solidarité qui s’impose à tous ceux qui n’ont plus de salaire. Moi, je suis entièrement d’accord. Si le gouvernement veut développer cette idée, moi j’accepte. Pourquoi pas ! Il faut y aller ! ».

Interrogé plus tard par TNTV concernant cette proposition de Tony Géros, Edouard Fritch a répondu : « Vous savez, déjà pour nos compatriotes qui sont actuellement bloqués en métropole, je pense aussi aux evasanés qui vont mettre un peu de temps pour rentrer, nous avons décidé avec la députée Maina Sage de constituer un espèce de fonds privé qui sera alimenté par des dons. La députée Maina Sage a mis sa participation. Nous, au niveau du conseil des Ministres, je pense qu’on mettra jusqu’à environ 5 000 euros qui viendront s’ajouter aux 2 000 euros de la députée. Oui, je crois qu’il faut, à un moment donné, que nous exprimions notre solidarité par des gestes forts. Après, je ne veux pas non plus forcer les gens. À mon avis, ce n’est pas une décision qui doit être d’un groupe… Je crois que cela doit être spontané : je peux mettre un petit peu d’argent, je mets un petit peu d’argent, j’ai envie d’aider, j’aide. Et beaucoup de personnes aujourd’hui, très spontanément et très volontairement, effectivement, tendent la main à ceux qui en ont besoin. Je ne pense pas que sur ce genre de décision, il faut qu’il y ait l’ombre de la politique. Je crois que ce sont des décisions tout à fait personnelles. Et oui, nous faisons des efforts déjà, je ne l’ai jamais dit et je le dis ce soir, oui nous allons participer. »

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