Ces restaurateurs ont investi… en pleine crise

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Malgré la crise économique, certains établissements tiennent bon et quelques uns ont même investi. Objectif : survivre tout en respectant les restrictions et mesures sanitaires liées à la covid-19.

Publié le 24/01/2021 à 12:45 - Mise à jour le 24/01/2021 à 12:46

Malgré la crise économique, certains établissements tiennent bon et quelques uns ont même investi. Objectif : survivre tout en respectant les restrictions et mesures sanitaires liées à la covid-19.

Investir en ces temps de crise : une décision difficile à prendre. Teiva LC a agrandi son établissement de Papeete en y ajoutant 19m2 supplémentaires. Il passe à 115m2, et ce n’est pas pour augmenter sa capacité d’accueil… « Je ne veux pas accueillir plus de monde. L’idée c’est vraiment de pouvoir offrir un maximum de confort à la clientèle qui arrive, et c’est vrai qu’avec les gestes barrières, toutes ces choses qu’il faut respecter, je me devais d’offrir un espace un peu plus conséquent pour respecter. (…) On est face à quelque chose qui nous est complètement inconnu et on essaie de taper un peu partout, de faire ce qu’il faut pour que la clientèle réponde présent. Et puis on avance, « tapea te paari ». On est là vraiment pour avancer et trouver les solutions. »

Annabelle quant à elle, est arrivée au fenua depuis peu. Elle a décidé de prendre un nouveau départ en investissant dans la reprise d’un restaurant en plein centre-ville. 25 millions de Fcfp ont été nécessaires pour la rénovation. Elle a eu le courage et l’audace d’ouvrir en pleine crise sanitaire. « C’était le moment d’investir pour redonner un peu d’élan, un peu de travail. (…) Les gens ont besoin de sortir, d’aller au restaurant, de vivre (…) On a fait plus de 25 millions de travaux pour pouvoir redonner vie à ce lieu qui est principal en centre-ville. On est très bien placés mais c’est un lieu qui c’était laissé allé avec le temps. »

La capacité d’accueil du restaurant est de 80 couverts mais le soir où nous avons tourné, alors que le week-end débutait, le restaurant n’a servi que 7 couverts. « En même temps on ne fait pas beaucoup d’animations parce qu’on vient de commencer et qu’on n’a pas encore des budgets qui nous permettent de… Et puis voilà, on n’est pas connus. Et puis il y a la covid. Donc c’est vrai que ce n’est pas évident. Mais on tient on est là et on va se laisser le temps d’avancer au fur et à mesure. (…) Je pense qu’on a tout intérêt à rester confiants. (…) C’est difficile mais ça ne va pas durer (…) Il faut être positifs. »

Crédit Tahiti Nui Télévision

Les restaurateurs que nous avons rencontrés sont généralement conscients de la chance qu’ils ont de pouvoir ouvrir, contrairement à ceux de métropole. « Je pense tout de même qu’on est assez privilégiés ici en Polynésie par rapport à ce qui se passe dans le monde, estime Teiva LV. Je croise les doigts pour que mes confrères et moi on puisse quand même continuer à vivre, survivre. »

Certains restaurateurs aimeraient pouvoir fermer plus tard, pour pouvoir servir plus de clients et faire un meilleur chiffre.

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