Augmentation du Smig : avis favorable du Cesec

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Le président du Pays s'est engagé à rendre effective la hausse du salaire minimum garanti (Smig) au 1er décembre. Toute augmentation autre que celle décidée en application de l’évolution de l’indice des prix de détail à la consommation devant être soumise au Cesec, le Conseil a donc été convoqué en urgence ce mardi pour rendre son avis.

Publié le 30/11/2021 à 16:11 - Mise à jour le 01/12/2021 à 9:49

Le président du Pays s'est engagé à rendre effective la hausse du salaire minimum garanti (Smig) au 1er décembre. Toute augmentation autre que celle décidée en application de l’évolution de l’indice des prix de détail à la consommation devant être soumise au Cesec, le Conseil a donc été convoqué en urgence ce mardi pour rendre son avis.


Le projet de texte présenté au Cesec a pour objet de porter le Smig pour 169 heures de travail mensuel à 155 973 Fcfp soit un taux horaire de 922,92 Fcfp correspondant à une augmentation de 2%.

L’augmentation du Smig proposée par le Pays à 2% est prévue par le protocole de fin de conflit de la grève générale qui anticipe également 1% de plus en juillet puis 1% en décembre 2022.

Dans son avis, le Conseil estime que les augmentations répétées du Smig « ne garantissent pas pour autant un niveau de vie acceptable et demande que soit entreprise au plus vite une réflexion de fond pour réduire le coût de la vie et augmenter le pouvoir d’achat des ménages polynésiens, seule vraie solution durable pour l’avenir ».

« Cette réflexion doit également s’étendre à une refonte de la fiscalité dans le sens :

  • d’un allègement des charges pour les entreprises de façon à leur permettre d’assurer leur rôle en matière de création d’emplois,
  • d’une diminution des taxes et divers droits indirects de façon à réduire l’ensemble des coûts supportés par tous les Polynésiens. »

L’avis du Cesec rendu en faveur de l’augmentation du Smig, un conseil des ministres doit être convoqué ce mardi soir pour acter la décision et la rendre effective.

Le Smig n’avait pas augmenté depuis le 1er octobre 2014. Entre 16 000 et 17 000 personnes sont susceptibles d’être impactées par cette hausse.

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