Arutua : Les Horoi, des perliculteurs qui tiennent ferme face à la crise

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Direction les Tuamotu à la rencontre de la famille Horoi qui s'est lancée dans la greffe de nacres depuis plus de deux ans. Une aubaine aujourd'hui par temps de crise, puisque la quasi-totalité des greffeurs chinois est bloquée dans leur pays.

Publié le 27/10/2020 à 9:41 - Mise à jour le 27/10/2020 à 9:44

Direction les Tuamotu à la rencontre de la famille Horoi qui s'est lancée dans la greffe de nacres depuis plus de deux ans. Une aubaine aujourd'hui par temps de crise, puisque la quasi-totalité des greffeurs chinois est bloquée dans leur pays.

Eddy Horoi et sa petite famille paumotu habitent au milieu de la passe de Arutua, à l’endroit même où se trouvent une dizaine de fermes perlières. Comme partout aux Tuamotu, les travailleurs chinois n’ont toujours pas rejoint leurs postes, Eddy, son frère et sa sœur ont alors pris le relais sur la greffe. « Il faut se former pour ne pas compter que sur les Chinois. Il faut apprendre les jeunes à greffer » explique Eddy Horoi.

La petite exploitation d’Eddy et de sa femme Poe tourne donc malgré la crise sanitaire. Cependant, le marché est toujours bloqué et les acheteurs ne se sont pas encore manifestés. Comme tous les autres fermiers, les Horoi doivent prendre leur mal en patience en attendant des jours meilleurs, et ils ne perdent pas espoir.

Contrairement a beaucoup de fermiers qui se sont tournés vers le commerce du poisson pour survivre, les Horoi, eux, continuent d’exploiter leur ferme perlière. Eddy espère pouvoir récolter le fruit de son travail dans trois ans, en espérant que la crise sera passée depuis…

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