À Bora Bora, les hôtels accueillent encore des touristes

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À Bora Bora, si la fin de la haute saison a été gâchée par la situation épidémique, les hôtels ne sont pas pour autant déserts. La plupart accueillent encore des touristes et commercialisent près d’un tiers de leurs chambres. Et les réservations pour la fin d’année sont maintenues à hauteur de 80%.

Publié le 13/09/2021 à 10:24 - Mise à jour le 13/09/2021 à 10:43

À Bora Bora, si la fin de la haute saison a été gâchée par la situation épidémique, les hôtels ne sont pas pour autant déserts. La plupart accueillent encore des touristes et commercialisent près d’un tiers de leurs chambres. Et les réservations pour la fin d’année sont maintenues à hauteur de 80%.

Si la perle du Pacifique a été fragilisée par l’épidémie foudroyante de Covid, elle n’est pas anéantie. Les hôtels sont toujours ouverts. Et la clientèle n’a pas complètement déserté. « Pas mal d’hôtels ont au moins 30 à 40% de remplissage. Beaucoup de touristes aujourd’hui, à mon avis, veulent voyager quoiqu’il se passe, même avec la Covid. Les touristes sont confinés dans les hôtels, ils font des petites activités comme des pareos show, du tressage ou des jeux à l’intérieur de l’hôtel, mais il n’y a pas d’activité nautique ni terrestre depuis le début du confinement » indique Rainui Besineau, président du comité du tourisme de Bora Bora.

Hors hébergement : les sociétés qui proposent des loisirs, sont, elles, fortement impactées : « les boutiques sont touchées, les restaurants sont touchés, les safaris, les quads, les jet ski, la plongée… 90 à 95% des opérateurs touristiques sont à l’arrêt. Seuls les taxis et quelques transporteurs sont au travail. Le confinement arrive au pic de la haute saison. Ce n’est pas rien, c’est le moment de l’année où on fait notre plus gros chiffre d’affaires, et il nous reste un bout de septembre et octobre pour finir la haute saison. On a du perdre 10 à 20% des réservations sur les mois d’octobre et novembre. Je pense qu’un mois, ça suffit, il faut maintenant redonner du mou si la situation sanitaire le permet ».

Le secteur du tourisme prépondérant sur l’île va devoir apprendre à composer avec la Covid s’il veut se maintenir. D’autres destinations similaires à la nôtre mettent en avant leurs outils favorisant la sécurité sanitaire.

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