Les amoureux de la danse qui pourront également avoir accès à des vidéogrammes commentés. Ce travail a été réalisé bénévolement par tous les acteurs du monde de la danse et de la culture : « C’est un grand plaisir d’avoir pu participer. Je suis aussi professeur de danse à l’étranger et nous avons besoin d’avoir ce genre de références. Ça nous aide beaucoup », témoigne Moena Maiotui, meilleure danseuse du Heiva 2011.
Dédié en priorité aux écoles de danse et aux troupes, le livret recense les pas et les postures des plus utilisés aux plus rares. Il servira également de support à la candidature du Ori Tahiti au patrimoine mondial de l’Unesco. « Nous ne l’avons pas fait pour l’Unesco. Nous l’avons fait parce qu’il y avait une grosse attente (…) Ce document va nous permettre de dire que nous avons fait ce travail de nomenclature des pas. Il va venir compléter le dossier Unesco. (…) C’est important pour le travail de préservation vis-à-vis de l’international. C’est une photographie qui est nécessaire parce que l’engouement pour le Ori Tahiti à l’international fait que l’influence extérieure risque d’être grande et peut faire modifier certains de nos pas », explique le ministre de la Culture Heremoana Maamaatuaiahutapu.
La réponse de l’Unesco devrait arriver lors des festivités de juillet. En attendant, le livret, imprimé en 350 exemplaires, est disponible pour les écoles de danse et les troupes recensées par les services de la Maison de la culture.
Le conservatoire artistique compte également sortir très prochainement une mallette pédagogique dédiée au Himene.
Rédaction web avec Sophie Guébel
Heremoana Maamaatuaiahutapu, ministre de la Culture
Moena Maiotui, meilleure danseuse du Heiva 2011