Ce que confirme Mélissa, Coralie, Anael et Emilie, quatre jeunes filles qui ont délaissé tablettes et smartphones pour apporter leur contribution à l’évènement. Pour elles, le ukulele fait partie de la culture polynésienne et donc « On va battre le record du monde cette année. » Cqfd.
Wesley, de son côté, a entendu dire qu’il y avait un concours de ukulele, d’où sa présence ce samedi. A moins de débarquer de Mars, difficile de ne pas être au courant vu le battage médiatique et l’engouement occasionné par l’évènement.
« Il faut battre le record du monde, et c’est pour cela que je suis présent. »
Bien qu’habituellement son instrument de prédilection soit la guitare, passer de l’un à l’autre ne lui a pas posé de difficulté.
« C’est pareil. »
Pour lui le doute n’est pas permis : « Le fenua va gagner. »
Une prédiction partagée par Davy Oopa, membre de l’orchestre chargé des répétitions. « Un engouement populaire s’est créé, ce qui est de bon augure pour l’évènement de samedi prochain au stade Pater. On a besoin que tout le monde vienne et se mobilise pour faire gagner le fenua ».
Pour cette répétition, le challenge résidait dans la bonne synchronisation des musiciens. « Mettre tout le monde au même tempo. » là est la difficulté. Quant aux fausses notes, « il y en a eu, mais on est là pour apprendre. »
Que ceux qui ne se sentent pas encore près ne paniquent pas. Le jour J, il y aura une ultime répétition. « A partir de 13 heures au stade pater, et jusqu’à 17 heures, où il sera temps de battre le record. »
Un record qui, selon les pronostics sera vraisemblablement battu haut la main. « On attend 10 000 personnes, au moins. Normalement on devrait l’avoir », conclu Davy, confiant en la mobilisation des Polynésiens pour rendre ce titre au fenua.
Rendez vous est donc donné le 24 février, à 13 heures au stade Pater avec pour seul mot d’ordre : « Faire gagner le fenua. »
Le reportage…