Vendredi soir, le Tahiti Pearl Beach Arue accueillera la troisième édition du Tahiti Blues Hôtel. Parmi les invités cette année, on peut compter deux étoiles montantes de la scène blues et rock, Jaya et Nungan, Nungan que les plus avertis ont découvert en 2013 sur TNTV dans l’émission The Voice. Et lorsqu’on parle de blues et de rock, on évoque des légendes comme Chuck Berry, Moon Martin, Rory Gallagher et même Johnny Hallyday. Des stars qui ont un autre point commun, ils ont tous chanté et joué avec un guitariste : Mike Lester. Italien de naissance et Français d’adoption, Mike Lester est la guest star de l’événement.
Vous avez joué avec les plus grands, vous-même êtes considéré comme un grand. Qu’est-ce que vous ressentez lorsque vous jouez sur des scènes modestes comme celle que vous aurez vendredi ?
« Il n’y a pas de scène modeste. Il y a la scène. Il y a un public. Il n’y a pas de public modeste. »
Et la musique est toujours la même ?
« Et la musique est là, c’est un langage universel. Il n’y a plus personne, quand on est sur scène, il n’y a plus de décor, il n’y a plus rien. Il y a le moment présent qui est important avec les gens qui sont face à nous. Qu’ils soient 100 ou 200 000, ce n’est pas important. On parle avec la musique. C’est une langue universelle, et ce qu’il faut dégager, c’est une émotion. C’est ce que j’espère retrouver le 30 novembre. On ne fait qu’un concert, vendredi 30 au Pearl Beach, et j’espère avoir cette émotion avec les Tahitiens. »
Johnny a donné l’un de ses derniers concerts ici à Tahiti. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
« J’ai joué deux ans avec Johnny. C’est quelqu’un qui m’a touché humainement. On disait de lui qu’il était une personne intouchable, mais finalement non, c’était quelqu’un de très timide, de très réservé et très généreux. Sa mort m’a attristé, en dehors de la musique. C’était quelqu’un qui aimait la scène, qui aimait son public et qui ne trichait jamais. »
Vous avez joué avec plein de stars, y a-t-il un artiste en particulier qui a marqué votre carrière ?
« Rory Gallagher. C’était un bluesman, c’était un vrai de vrai, modeste et pourtant à l’époque où il jouait, c’était l’époque de Jimmy Page, Ritchie Blackmore. De tous les gens qui jouaient avec Deep Purple, il y avait trois grands guitaristes, c’étaient ceux-là. Rory était celui qui était le plus modeste. Il était très vrai, très réel. On a fait une tournée européenne avec lui et il nous considérait toujours comme des stars, il était généreux. Mais il y en a plein. J’ai toujours remarqué que les grandes vedettes, c’est les gens les plus simples. Chuck Berry pareil. Je ne pourrais pas tous les citer, mais je pense qu’il faut être honnête avec soi-même si on veut que les gens puissent recevoir notre sincérité. »
Vous avez très bien connu un chanteur très célèbre de Polynésie, je veux parler de Bobby Holcomb, c’est bien cela ?
« Ce n’est pas ça, c’est mon guitariste, Bruno Besse, qui l’a connu. C’était une histoire incroyable, je crois qu’il l’a accompagné pour jouer avec. Je ne pourrais pas vous la raconter, mais oui, un de mes guitaristes, qui est avec moi depuis longtemps, a joué avec cette personne. »
Que proposerez-vous au public polynésien ?
« On va jouer notre nouvel album que j’ai fait avec Jamison et on va faire quelques reprises. Ensuite, par rapport à l’ambiance, s’il y a des gens qui communiquent avec nous, alors là, tout est possible ! »
Vous avez joué avec les plus grands, vous-même êtes considéré comme un grand. Qu’est-ce que vous ressentez lorsque vous jouez sur des scènes modestes comme celle que vous aurez vendredi ?
« Il n’y a pas de scène modeste. Il y a la scène. Il y a un public. Il n’y a pas de public modeste. »
Et la musique est toujours la même ?
« Et la musique est là, c’est un langage universel. Il n’y a plus personne, quand on est sur scène, il n’y a plus de décor, il n’y a plus rien. Il y a le moment présent qui est important avec les gens qui sont face à nous. Qu’ils soient 100 ou 200 000, ce n’est pas important. On parle avec la musique. C’est une langue universelle, et ce qu’il faut dégager, c’est une émotion. C’est ce que j’espère retrouver le 30 novembre. On ne fait qu’un concert, vendredi 30 au Pearl Beach, et j’espère avoir cette émotion avec les Tahitiens. »
Johnny a donné l’un de ses derniers concerts ici à Tahiti. Quel souvenir gardez-vous de lui ?
« J’ai joué deux ans avec Johnny. C’est quelqu’un qui m’a touché humainement. On disait de lui qu’il était une personne intouchable, mais finalement non, c’était quelqu’un de très timide, de très réservé et très généreux. Sa mort m’a attristé, en dehors de la musique. C’était quelqu’un qui aimait la scène, qui aimait son public et qui ne trichait jamais. »
Vous avez joué avec plein de stars, y a-t-il un artiste en particulier qui a marqué votre carrière ?
« Rory Gallagher. C’était un bluesman, c’était un vrai de vrai, modeste et pourtant à l’époque où il jouait, c’était l’époque de Jimmy Page, Ritchie Blackmore. De tous les gens qui jouaient avec Deep Purple, il y avait trois grands guitaristes, c’étaient ceux-là. Rory était celui qui était le plus modeste. Il était très vrai, très réel. On a fait une tournée européenne avec lui et il nous considérait toujours comme des stars, il était généreux. Mais il y en a plein. J’ai toujours remarqué que les grandes vedettes, c’est les gens les plus simples. Chuck Berry pareil. Je ne pourrais pas tous les citer, mais je pense qu’il faut être honnête avec soi-même si on veut que les gens puissent recevoir notre sincérité. »
Vous avez très bien connu un chanteur très célèbre de Polynésie, je veux parler de Bobby Holcomb, c’est bien cela ?
« Ce n’est pas ça, c’est mon guitariste, Bruno Besse, qui l’a connu. C’était une histoire incroyable, je crois qu’il l’a accompagné pour jouer avec. Je ne pourrais pas vous la raconter, mais oui, un de mes guitaristes, qui est avec moi depuis longtemps, a joué avec cette personne. »
Que proposerez-vous au public polynésien ?
« On va jouer notre nouvel album que j’ai fait avec Jamison et on va faire quelques reprises. Ensuite, par rapport à l’ambiance, s’il y a des gens qui communiquent avec nous, alors là, tout est possible ! »
Rédaction web avec Sam Teinaore
Informations pratiques
Tahiti Blues Hotel
Vendredi 30 novembre à partir de 18 h 30 au Tahiti Pearl Beach de Arue.
Avec Mike Lester, Nungan et Jaya ; Gilles Rosine accompagné de Taloo en première partie.
Tarifs : 3 500 Fcfp en prévente ; 4 000 Fcfp sur place.
Billets en vente à Carrefour Arue, Faa’a et Punaauia, à Radio 1 Fare Ute et en ligne sur www.ticket-pacific.pf.
Renseignements au 40.48.88.00 ou 89.78.43.15.
Tahiti Blues Hotel
Vendredi 30 novembre à partir de 18 h 30 au Tahiti Pearl Beach de Arue.
Avec Mike Lester, Nungan et Jaya ; Gilles Rosine accompagné de Taloo en première partie.
Tarifs : 3 500 Fcfp en prévente ; 4 000 Fcfp sur place.
Billets en vente à Carrefour Arue, Faa’a et Punaauia, à Radio 1 Fare Ute et en ligne sur www.ticket-pacific.pf.
Renseignements au 40.48.88.00 ou 89.78.43.15.