Trois décennies plus tard, et après s’être essayé au Hura Tapairu, le groupe de Faa’a revient par la grande porte. « On a inscrit le groupe sans savoir où on serait placés. Finalement on est en professionnels », confie Williams Tutavae, président de l’association Te tiare no beachcomber. « C’est un hommage aux anciens qui ont emmené le groupe. »
C’est autour de l’accueil, tradition polynésienne par excellence, que s’articule le spectacle. Le thème est signé Tuarii Tracqui. « Ce n’est plus le même accueil qu’il y avait il y a 30 ans. Aujourd’hui on veut montrer ce qu’est le vrai accueil : « haere mai, tama’a ». Aujourd’hui c’est couronne à l’aéroport et c’est fini. »
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Côté orchestre, la troupe innove en optant pour … la mixité. « Nous sommes 8 filles. (…) J’ai toujours voulu faire un orchestre avec des femmes. Et là je vois que c’est possible », se réjouit Heilani Tama, qui joue du to’ere.
Ce Heiva 2018 fera la part belle aux troupes de Faa’a avec l’arrivée, en Hura Tau, de Nunaa e Hau.
Retrouvez Te tiare no Beachcomber le 13 juillet prochain… un vendredi… Et elle espère que cette date lui portera chance…