Un pont entre deux cultures : les Polynésiens à Paris vus par Isabelle Dupré

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Publié le 16/06/2016 à 9:28 - Mise à jour le 16/06/2016 à 9:28

Lors du vernissage, la jeune photographe a souligné à quel point il était symbolique pour elle, qui a été marquée par son séjour à Tahiti en 2004, d’exposer son travail à la Délégation de la Polynésie française. 
C’est en cherchant un professeur de Ori Tahiti à Paris qu’Isabelle Dupré a rencontré Tahia Cambet. Cette dernière lui a enseigné les bases de la danse et lui a proposé de devenir la photographe officielle de son groupe, O Tahiti Nui.
« Depuis deux ans maintenant, j’ai le grand privilège d’avoir pour modèles les talentueuses danseuses et danseur d’O Tahiti Nui. Avec ces passionnés de danse, j’explore une autre facette de la photographie, la photo de studio, ainsi que la direction d’artistes devant un appareil photo. Nous essayons ensemble de magnifier et de faire découvrir la grâce, la beauté et la sensualité du Ori Tahiti », indique Isabelle Dupré.
 
Le projet photographique « Un pont entre deux cultures » est né de ses discussions avec les membres d’O Tahiti Nui, jeunes Polynésiens installés à Paris, loin de leur culture, mais continuant à la faire vivre à travers la danse.
« J’ai eu envie de les faire évoluer sur les ponts de Paris pour illustrer cette symbolique.  Comme le pont qui relie deux rives, ces artistes sont un lien entre ces deux cultures, mais aussi entre la vieille Europe et le Pacifique, et au-delà entre la tradition et la modernité », explique la photographe.
 

(Avec communiqué de presse)

Le shooting photo en coulisses

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