A l’origine, le parc à poissons était composé de pierres. Un seul piège pour toute la population de l’atoll. Certains sont encore en activité à Raraka, Anaa, Takaroa. On les appelle des parcs communautaires, Aua huiraatira en tahitien : « le parc à poissons est le garde manger des habitants des Tuamotu. Il permet d’aider les familles à survire au quotidien. On dit que nos ancêtres ont enfoncé des centaines de troncs de miki miki pour pouvoir soutenir les pierres qui forment e parc traditionnel », raconte John Alvarez, habitant de Takaroa.
Les Tuamotu fournissent les îles du Vent en poissons régulièrement. Avec l’augmentation de la demande à partir des années 60, les parcs à poissons plus modernes, en grillage, se sont multipliés au détriment des parcs traditionnels moins efficaces, moins rentables. « On peut voir des parcs à poissons traditionnels dans beaucoup d’îles des Tuamotu mais très peu sont encore opérationnels comme ici. Le Paumotu préfère de loin construire son propre parc en fer et en grillage car en fait, le poisson dans les parcs en pierre appartient à tout le monde et il est interdit de le vendre. »
Dernièrement, certains atolls comme Manihi ont fait le pas et démonté tous les parcs modernes afin de favoriser la régénération des espèces.
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