Trois ans après, l’Aranui remet le cap sur Pitcairn

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Trois ans après sa dernière escale sur cette île isolée emplie d’Histoire, l’Aranui remet le cap sur Pitcairn. Un voyage-découverte programmé pour annoncer l’arrivée future du nouveau navire de la flotte en 2026, l’Aranui 6.

Publié le 10/09/2022 à 15:45 - Mise à jour le 10/09/2022 à 16:28

Trois ans après sa dernière escale sur cette île isolée emplie d’Histoire, l’Aranui remet le cap sur Pitcairn. Un voyage-découverte programmé pour annoncer l’arrivée future du nouveau navire de la flotte en 2026, l’Aranui 6.

Imaginer suivre les traces des mutins du Bounty avec tout le confort du XXIè siècle, c’est l’expérience que vont mener les 150 passagers de l’Aranui 5, qui ont quitté le port de Papeete aujourd’hui. 

Une fois l’attestation d’auto-test négatif présentée et le contrôle d’identité effectué, le voyage à bord de l’Aranui 5 peut commencer. À bord, si plusieurs membres de l’équipage et certains croisiéristes ont l’habitude des Marquises, cette croisière est un peu particulière.

Le voyage les mènera dans le sud du Pacifique, jusqu’à l’île rendue célèbre par les mutins du Bounty et leurs prisonniers tahitiens, à Pitcairn. Mutinés contre le capitaine Bligh, ils ont débarqué en 1789 sur l’île Pitcairn, choisie parce que mal répertoriée sur les cartes maritimes de l’époque, et ont brûlé le navire le 23 janvier 1790. Cette date du 23 janvier est célébrée chaque année dans l’île Pitcairn.   

(Crédit Photo : Tahiti nui Télévision)

« Ce voyage va durer 12 jours, précise Vatea Sitjar, capitaine de l’Aranui 5. On part sur un voyage qui va commencer par les îles Tuamotu et après on va sortir du territoire français par l’île de Mangareva pour rejoindre Pitcairn samedi. On resterait un jour et demi, et on fait dans l’autre sens. On repart à Mangareva pour revenir dans la zone polynésienne et on continuerait sur Hikueru et après Papeete. Le navire sera un peu plus légern puisqu’on a pas de fret. »

Lire aussi : Croisières : l’Aranui V en route pour Pitcairn

Avec sa barge, l’Aranui fait partie des seuls navires à pouvoir débarquer des passagers sur l’île. Sur place, le protocole sanitaire est maintenu : des tests de dépistage covid devront être réalisés 24 heures avant l’arrivée. Une simple formalité pour ces voyageurs sur les traces de Christian Fletcher et son équipage.  

Croisiériste, Dominique s’attend à un grand décalage avec les Marquises : « D’abord on est venu aux Marquises, parce qu’on voulait aller sur la tombe de Jacques Brel, et de Paul Gauguin et maintenant à Pitcairn à cause du mythe des mutins de Bounty. Je pense qu’on va être très surpris de la différence avec les Marquises. Les Marquises c’est très montagneux, très sauvage, très vert. Et probablement ce qui nous attend c’est plus tropical, des îles avec du sable, on ne sait pas encore ». 

(Crédit Photo : Tahiti Nui Télévision)

« Les Gambier c’est vrai que ça nous attirait depuis longtemps, mais effectivement Pitcairn on n’a pas l’occasion d’y aller souvent, glisse de son côté Claire. C’est compliqué de s’y rendre, ils sont très isolés. Et puis le côté historique nous attire vraiment énormément. Je suis venue équipée avec bouquins sur James Morrison, sur les mutins du Bounty donc voilà, on a hâte ».

Le prochain déplacement de l’Aranui à Pitcairn est prévu le 22 octobre. Un voyage au bout du monde à la rencontre d’une cinquantaine d’habitants seulement, les descendants des Mutinés du Bounty.

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