En 2015, Vanessa Tautu a quitté la capitale, pour son île d’adoption, Tematangi. Depuis, ses journées sont rythmées par le coprah et elle ne s’en lasse pas. Cela lui permet de subvenir aux besoins de sa famille mais surtout, de soulager son oncle Teamo.
« Je suis venue l’aider, comme j’ai vu aussi qu’il était un peu âgé. J’ai préféré venir l’aider parce que là, il entre dans les 70 ans. Je me suis dit que c’est mieux qu’il y ait un jeune derrière lui, une relève derrière lui au cas où pour l’aider à porter les sacs, aller sur le four. Après, on doit aussi fa’arapu [ndlr : remuer] le coprah. C’est pas aussi évident pour une personne âgée d’aller faire tout ça. Autant mieux laisser la relève aux jeunes ».
Ramasser, rassembler, casser les cocos, les vider, puis les sécher. Tels sont les faits et gestes que reproduit chaque jour Vanessa. Elle détaille les deux manières de procéder au séchage de la noix de coco : « il y a des îles où ils préfèrent sécher au soleil […], il y en a certains qui préfèrent le four. C’est plus vite fait et plus facile ».
– PUBLICITE –
Sur l’atoll de Tematangi, la majorité des habitants vivent essentiellement de la coprah culture ou de la pêche, un mode de vie simple loin du tumulte de Papeete…