Pour les tatoueurs aguerris, un jeune tatoueur se définit par son âge, généralement la vingtaine, et par ses années de pratique, moins de cinq. Mais personne ne remettra en cause son jeune talent.
Stifler fait partie de cette nouvelle génération. Il tatoue à temps plein depuis bientôt cinq ans : « A la base, je ne savais pas que j’étais fait pour ça. C’est un oncle qui m’a proposé de venir essayer. Du coup j’ai touché à ça, j’ai aimé et aujourd’hui je suis tatoueur. »
Sur son stand, il se préparait ce vendredi à tatouer un collier sur le buste de Mehiti afin de le présenter en concours. La jeune femme, elle, lui fait confiance depuis le début : « Ça a été lui depuis des années, depuis mon premier tatouage jusqu’à maintenant donc ça ne changera pas, ça restera toujours le même. Il cherchait une cobaye et je suis toujours présente pour lui et comme j’adore ça, je profite de l’occasion. »
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« Aujourd’hui je vais me présenter dans la catégorie moderne en petite pièce, explique Stifler. On va voir ce que ça va donner, mais je pense qu’on est bien partis. Tout dépendra de mon modèle si elle arrive à bien tenir. Je pense qu’il y a moyen de gagner quelque chose, mais on verra bien. En tout cas le niveau cette année c’est que du hardcore, du sapa’u comme on dit. »
Sur la soixantaine de tatoueurs regroupés au sein de l’association Polynesia Tatau, ils sont une bonne dizaine à faire partie de la nouvelle génération, avide d’expérience. Mais bien d’autres, non répertoriés, piquent « au noir ». A ceux-là, l’association Polynesia Tatau n’adresse qu’un message : « C’est de venir, de se présenter, de se former à une hygiène aussi ou dans un shop, pour pouvoir bien intégrer l’association Polynesia Tatau, comme ça ils auront un truc aux normes, pas au noir », lance Henere Tuataaroa, secrétaire de l’association Polynesia Tatau.
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