L’encre dans la peau et dans le cœur. L’association Ariitai tatau poursuit son travail pour mettre en lumière les jeunes tatoueurs. Le festival Faa’a nui a tu te tatau, c’est 7 jours de démonstrations, de rencontres et des journées de concours.
Le tatouage c’est une histoire de partage. Souvent autodidactes, les jeunes artistes ont poussé les portes des boutiques pour présenter leur travail, obtenir des conseils, et se faire petit à petit une place sur le marché. « J’ai eu de la chance d’être accepté (…) D’avoir des conseils sur ce que je dois faire, pas faire » confie Mahana Poirier.
À 21 ans, il participe pour la première fois au mini festival. Il s’est inscrit aux concours du plus beau tatouage dans les catégories Patutiki et Polynesia Moderne, prévu en fin de semaine.
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En attendant, le public peut découvrir le style de chaque tatoueur présent et pourquoi pas franchir le pas. Shérazade a rencontré son tatoueur lors de la précédente édition. « Je voulais du tatouage fin. Je suis venue l’année dernière. J’ai rencontré Yann. C’est lui qui a fini ma jambe et après on a décidé de faire le bras. »
Sur le papier ou la peau, ces artistes ne s’arrêtent pas de dessiner, tracer pour progresser dans l’art du tatouage. Le festival refermera ses portes dimanche 10 avril.
