Malgré le stress, Joe Kirisu candidat en provenance du Japon a vécu une expérience qu’il n’oubliera pas : « Depuis que je fais de la danse tahitienne, je n’avais jamais ressenti ce « mana », cette énergie et cet amour que j’ai ressenti sur scène ce soir. Au Japon j’exécutais tous les pas sans donner ni ressentir d’émotions, comme ce soir ».
Pour le candidat américain Warren Gannon « danser à Toata pour cette coupe du monde c’est véritablement une superbe expérience. J’ai ressenti beaucoup d’émotion et de passion en dansant sur scène après tous les autres compétiteurs. Et avoir pu faire un stage au conservatoire c’est vraiment un très bon apprentissage ».
Généralement, les danseurs venus de l’étranger apprennent à maîtriser les pas de base du ‘Ori Tahiti, les techniques. Mais ce qui leur manque souvent est la compréhension de la langue. La barrière de la langue, une difficulté que la plupart des candidats étrangers ont dû surmonter. Puisque le but de cette compétition était avant tout de faire vivre la chanson dansée à travers sa gestuelle. Pour Makau Foster présidente du Jury, il est important de développer le thème, de « faire parler la main, raconter l’histoire de cette chanson ». Matani Kainuku, organisateur de cette coupe du monde, voulait montrer à travers cet événement que sans la compréhension de la langue « on ne pourra jamais bien danser »
La 1ère édition vient à peine de se terminer que les candidats pensent déjà à préparer la prochaine coupe du monde de ‘ori Tahiti qui aura lieu dans 2 ans, en 2018.
Prestation de Matatini Mou
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Matani Kainuku, organisateur de la coupe du monde de Ori Tahiti
Makau Foster, présidente du jury