Stage international de ‘Ori Tahiti : les danseuses sont passées devant le jury

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Publié le 15/06/2017 à 13:03 - Mise à jour le 15/06/2017 à 13:03

Le ‘Ori Tahiti a rythmé toute leur semaine. Elles viennent surtout du Japon, mais aussi de Corée, de Taiwan, des Etats-unis et de métropole. 21 danseuses ont affronté ce matin le regard avisé du jury.  Elles ont suivi les cours intensifs de niveau 1 et 2 pendant 5 jours pour parfaire leurs pas.

Originaire de Corée, Jina Kim pratique le ‘Ori Tahiti depuis 5 ans. « Je voulais apprendre la danse tahitienne, l’originale, c’est pour ça que je suis ici. » explique cette passionnée. « Je voulais vraiment faire du hula en premier. Mais j’ai déménagé à Taiwan. Je suis allée au cours de hula mais le premier jour, j’ai vu le ‘ori tahiti. Et je me suis dit « Oh mon Dieu, il faut que j’apprenne cette danse ! » ».

Le stage du conservatoire est une référence à l’international. Ces danseuses avouent investir du temps et de l’argent pour y participer. Deux heures par jour, elles se forment aux bases pour tenter de décrocher l’attestation.

Pour obtenir le précieux sésame qui ouvre la porte du niveau supérieur, il faut une note minimum de 13/20. L’objectif des danseuses est d’aller le plus loin possible. Et malgré l’exigence de la formation, certaines espèrent atteindre avec le temps le niveau 6, ultime et dernier niveau.

Selon Fabien Dinard, président du jury et directeur du conservatoire, plus de 70% des filles reviennent pour passer le niveau supérieur. « On voit qu’il y a plusieurs styles. On voit qu’il y a des lacunes, des manques et les stages au conservatoire vont servir à corriger ses petits défauts ». 

Pour ce qui est d’aujourd’hui, tout le monde a réussi. Ces danseuses des 4 coins du monde sont venues au fenua pour ressentir l’essence même du Ori et le transmettre à leur tour. « Le niveau de danse ici est plus élevé et il transmet énormément d’émotions. C’est important de sentir en soi ces émotions, et je pense qu’en venant ici c’est plus simple pour apprendre à les ressentir. » témoigne Yamelle Martin, une professeure de ‘ori tahiti venue de Floride.

Ce stage répond à un engouement international pour le ‘ori tahiti. Il est aussi le reflet d’un réseau qui s’est créé autour du monde… car ces danseuses restent en contact malgré les distances, et partagent leurs connaissances. Le directeur du conservatoire affirme que « ces élèves vont devenir un peu des ambassadrices à leurs niveaux pour transmettre les bons gestes, le bon pas. C’est un moyen également de promouvoir la danse et notre culture. »

Rédaction Web avec Thomas Chabrol

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