Des textes qui visent à prendre en compte « l’exception culturelle » polynésienne.
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Suivra un « arrêté d’application qui prévoira ensuite la période de répétitions où les plaintes –de riverains, NDLR- ne pourront pas être prises en compte », a précisé Heremoana Maamaatuaiahutapu. La période concernée devrait s’étaler « certainement de février à juillet ».
Mais si le ministre parle d’une « avancée importante », il prévient qu’elle « ne réglera » pas tout. Le non -enregistrement des plaintes pour nuisances sonores ne signifiera pas que les groupes seront autorisés « à faire tout et n’importe quoi », a-t-il prévenu.
Il a d’ailleurs appelé ces derniers à faire des « efforts » pour parvenir à cohabiter avec le voisinage.
« Certains groupes s’adaptent. Ils répètent parfois avec de petites sonos, des instruments plus petits », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la Culture a dit être parvenu il y a peu à un accord avec le Port Autonome pour permettre aux différentes formations de répéter à Motu Uta « jusqu’à 20 heures au moins ».
Enfin, il a annoncé que le futur Centre culturel comprendrait « une salle insonorisée de 900 m2 qui sera dédiée aux répétitions ».