Depuis son ouverture dimanche dernier, le festival des Australes attire du monde. La journée du jeudi 11 avril qui était dédiée à Rapa s’est ouverte par des animations. Là-bas, la culture et l’identité ne se perdent pas, que ce soit via la langue, des jeux de main, la danse ou encore la fabrication du feu.
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La fabrication du feu par friction est une technique ancestrale qui revit au travers du festival. Et il n’est pas aisé de maintenir une telle cadence sous un soleil de plomb : « Il faut tout le temps frotter jusqu’à obtenir le feu. C’est très compliqué, je comprends pourquoi ils mangeaient crus avant ! » explique Béatrice Make, une participante.
Vivre sa culture aux Australes, c’est surtout confectionner des chapeaux de haute qualité. Les techniques et les matériaux sont multiples. Soraya Faraire, artisane au festival, utilise des tiges de roseaux : « J’en fait depuis que j’ai 19 ans. j’aime faire des chapeaux, des paniers, des portes-monnaies… »
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Et Rapa et sa culture, c’est également de la danse. Des initiations étaient proposées aux petits comme aux grands.
Le festival des Australes, c’est à chacun son île. Ce vendredi, ce sera au tour de Raivavae d’être en fête.