« En réalité, quand tu dis « A hi’o i to mou’a » (thème présenté cette année par la troupe, NDLR), ça ne veut pas dire regarde bêtement ta montagne, poursuit-il. Ça veut dire soit aussi grand et aussi puissant que ta montagne. Grand dans l’humilité et puissant dans la douceur, voilà ce que ça veut dire. Il faut que tu sois digne de ton pays. »
« Ils ne veulent pas que j’emmène la nouvelle génération, les gosses qui ont 12 ans, même avec l’accord des parents, soi-disant qu’il y a un règlement, regrette Coco. Mais le règlement, c’est le mana qui enlève tout le règlement. C’est l’homme qui a fait le règlement, c’est l’homme qui peut enlever le règlement. Mais ces jeunes m’ont dit que c’est maintenant qu’ils vont prendre la relève, chose pour laquelle je dis : merci ‘aiu ma, notre relève est assurée. »
Et pour préparer le groupe, Coco peut compter sur l’aide indéfectible de Cathy Puchon, qui est bien partie pour prendre sa relève. « Mais je ne te cache pas que c’est pas facile pour moi, sourit-elle. Passer derrière Coco, ce n’est pas possible. Il y a toujours Coco derrière. C’est Coco qui écrit le thème ; on met les pas, les gestes avec l’aide de Vaheana et de Hugues. Et je demande toujours l’aval, la validation par Coco. »
La prestigieuse formation se produira à To’ata le jeudi 11 juillet à 21 h 20. Le temps passe mais Temaeva demeure pour cette terre qui l’a tant aimé.