Océane Fouet met son art au service d’une cause : la lutte contre les violences intra-familiales. Psychocriminologue de formation, elle cherche à en explorer les racines : « Je crois que la violence n’est pas que de la violence. Elle arrive dans une histoire, dans un passé, dans une enfance parfois. Pour moi il y a beaucoup de choses, c’est pour ça que je mets des couleurs et de la matière dans mes toiles ».
Elle a pourtant longtemps enfoui son âme d’artiste dans sa campagne profonde en Métropole. Elle est sortie de sa tanière lors d’un déplacement à Huahine. Le mana du marae Maeva et les peintures de Bobby Holcomb l’ont poussé à s’engager et à retranscrire les violences dans les familles, mais pas seulement. La psycho-criminologue peint la résilience dans ses œuvres.
La peintre y voit aussi de l’amour, de la force et du pardon. « Les personnes que j’ai rencontrées depuis quelques années à Tahiti sont incroyablement fortes et belles, c’est ce que je voulais retranscrire dans ce travail ».
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« Se faire une force de ses traumatismes, avancer :
Océane Fouet
c’est ça la résilience »
La psychologue retrouve dans ses toiles les histoires des personnes en souffrance. Pour se préserver, elle se dévoile et utilise l’art pour libérer, apaiser et libérer la thérapeute.
« Aimer avec violence », Océane Fouet a retranscrit son thème dans une vingtaine de tableaux à découvrir du 8 au 30 juillet au salon Artgriculture du centre Vaima.
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