« Cette année c’est plus pour les jeunes. Les anciens, on s’est dit qu’on allait laisser passer cette année », explique Vetea Rata président d’honneur de l’association Polynesia tatau. La 7e édition de la convention mettra donc à l’honneur les nouveaux talents du tatouage « pour les inciter à faire du bon travail ».
Des jeunes oui, mais le tatouage traditionnel n’est pas oublié. Vetea constate un « retour du tatouage traditionnel, le patutiki qui est pour moi l’un des plus beau au monde. »
Des prix récompenseront les meilleurs tatoueurs. Autre concours au programme, celui de Miss et Mister tatau. Pour l’occasion, Christophe Robein directeur du comité Ink Girl France a fait le déplacement. « Le tatouage polynésien est très bien vu en France. La Polynésie reste le berceau du tatouage. Et du coup on fait valoir cet art du tatouage en métropole de plus en plus et grâce à la Polynésie, depuis la création du concours. »
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5 candidates et 6 candidats participeront à l’élection samedi. « Ils auront différents passages lors de cet événement et ils sont tous tatoués sur un minimum de 30% du corps parce que c’est l’obligation qu’on a par rapport au concours. » La gagnante participera au concours Ink girl France, une élection basée « sur la beauté du tatouage principalement. Parce que les critères de sélection sont principalement sur le tatouage. Le critère d’âge est entre 18 et 50 ans. On a entre 15 et 20 candidates qui participent à la finale nationale en métropole. (…) Ça se démocratise largement. »