Du côté des particuliers, le gouvernement assurait également que de riches hommes d’affaires étaient sur les rangs.
Paul Yeou Chichong est l’heureux propriétaire d’une collection de 350 tableaux de maître dont il nous a exceptionnellement ouvert les portes.
Son nom est donc régulièrement cité par les autorités lorsqu’elles évoquent la création de fondations. Pourtant, l’intéressé est loin d’être séduit. « A Tahiti il n’y a pas d’impôts ! En métropole, c’est formidable parce que quand tu crées une fondation, tu ne paie plus d’impôt. A Tahiti, y’a pas. « Fondation », c’est un joli mot à Tahiti. Qu’est-ce que je ferais d’une fondation Chichong ? »
Ce que veut l’homme d’affaires, c’est que le gouvernement trouve un terrain pour y édifier un musée dans lequel il entreposerait ses œuvres. Mais il réclame un bâtiment sécurisé et adapté à la conservation des toiles. Ce qui exige un contrôle du taux d’humidité et des températures. « Un musée digne de ce nom attention, pas un boui-boui (…) Et j’y mettrai mes tableaux à perpet’, jusqu’à ce que le musée tombe en ruine. »
Paul Chichong dit avoir discuté à de nombreuses reprises du sujet avec des membres du gouvernement. « On m’a dit « on va construire d’abord le Mahana Beach » (…) et après on va penser à ton musée. J’ai dit « les amis, j’ai 84 ans. » Le Mahana beach c’est certainement pas avant 10 ou 15 ans s’ils trouvent les 150 milliards. »
Rédaction web avec JBC