Pour leur prestation, le ministère de la Culture a dégagé des fonds de 150 000 francs par groupe. Mais au-delà de l’avantage financier, les artistes viennent surtout pour montrer leurs talents. Vaihei Paepaeta’ata et Tauhere mènent le groupe de Te ao uri i te ra hiti, composé de jeunes de Outumaoro. Ils se réjouissent de cette nouvelle initiative.
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Selon eux, elle permet de remotiver les jeunes. Vaihei Paepaeta’ata explique : « Cela vient enrichir notre expérience. Notre troupe est composée de jeunes qui n’ont jamais dansé, qui ne se sont jamais produits. Ce n’est pas facile pour eux, mais ils sont prêts à tout pour montrer leur travail. »
Non primée au Heiva i Tahiti, la troupe, comme beaucoup d’autres, n’aurait pu remonter sur scène sans le Nu’uroa Fest. C’est pour cette raison que le ministre de la Culture, Heremoana Maamaatuaiahutapu a décidé de le créer. L’ancien danseur connaît la frustration qui naît après les remises des prix. Le ministre déclare : « Le Heiva, c’est beaucoup de temps, beaucoup de travail et de préparation pour, parfois, juste une heure de prestation… […] Nous allons essayer de pérenniser le Nu’uroa Fest dans le temps. Cela permet de valoriser tout le monde. Pour les troupes, c’est aussi un moyen d’amortir les dépenses… »
L’événement est aussi le moyen au public de profiter autrement des troupes du Heiva i Tahiti.