Navigation traditionnelle : embarquez à bord de Fa’afaite!

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Publié le 17/12/2016 à 15:45 - Mise à jour le 17/12/2016 à 15:45

Ils ne sont pas passifs : les passagers de Faafaite sont mis à contribution par l’équipe à leur arrivée sur le navire, à Fare Ute.  
Dès la préparation des voiles, ils sont immergés dans un autre univers : « On a « hissé » pour « monter », on a « étarqué » pour tirer dessus, on a « choqué » pour relâcher… on a tout un vocabulaire à apprendre pour qu’on s’entende bien à bord, parce-que quand les ordres sont donnés, c’est avec le vocabulaire, et chacun doit être à même de le comprendre », explique Joëlle Tinomano, membre d’équipage. 

Les novices, sont ravis de découvrir des techniques qu’ils ne sont pas habitués à pratiquer : « Ça vient de nos tupuna, il n’y a pas de mots » , s’exclame Moana, émue. 

A la tombée du jour, Faafaite largue les amarres. À la barre, une femme : India Tabellini travaille depuis 3 ans sur des catamarans. » Faafaite elle a une base culturelle. Les catamarans, c’est que de la balade. c’est la principale différence », indique le capitaine. 

Au large, on coupe les moteurs. L’équipage va se servir du soleil, du vent, de la houle et surtout de l’alignement des étoiles comme instrument de navigation. Les anciens polynésiens utilisaient ces méthodes pour rechercher de nouvelles terres. En pleine rade de Papeete, il s’agit simplement d’appréhender des techniques remplacées par la technologie.
« C’est une traversée de nuit, on a vu quelques astres… c’est vraiment une science qui est très complexe, qui demande beaucoup de connaissances… C’est important pour nous de renouer avec tout ça », raconte Kenji Flohr, l’un  des passagers. 

L’association Faafaite i te ao Maohi multiplie les sorties pour que les nouvelles recrues affinent leurs pratiques en vue des prochaines grandes traversées qu’elle prépare en mars aux Australes et à Hawaii en mai. 

 Rédaction web 
 

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