Le tournage a duré huit jours dans la plus grande discrétion possible. En parallèle, Mike Leyral et Brandy Tevero, journalistes de Tahiti Nui télévision, couvraient l’actualité politique du Forum, qui accueillait les 18 Chefs d’Etats du Pacifique. A Nauru, il est interdit de parler et même d’approcher les réfugiés. Dans ce minuscule Etat, les journalistes sont très surveillés.
Ce documentaire, diffusé au FIFO mardi 4 février à 18 heures, révèle l’enfer que vivent les migrants prisonniers à Nauru. On y retrouve des témoignages poignants de certains réfugiés. Ils évoquent leurs rêves d’ailleurs, mais aussi la dépression, les suicides, jusque chez les enfants. Cette exploitation du sort des réfugiés est devenue la principale source de revenus pour Nauru.
En 2018, la plupart des réfugiés végétaient à Nauru depuis cinq ans. Quelques semaines après les reportages diffusés dans le monde entier sur leurs conditions de vie, les enfants et les malades ont presque tous été évacués.
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