Myriam Stroken ou la danse au bout du pinceau

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Publié le 09/03/2017 à 11:40 - Mise à jour le 09/03/2017 à 11:40

Pour Myriam Stroken venue tout naturellement à la peinture, « il faut faire des sacrifices quand on s’adonne à la peinture. » Si de mémoire, elle a toujours dessiné et peint, le déclic est venu lorsque l’on lui a proposé de faire une exposition. C’était au Vanuatu dans les années 80.

Pour elle, une exposition permet d’avoir le bonheur de partager sa peinture avec le public, car comme elle le reconnait, « la peinture c’est un travail solitaire. J’aurais préféré chanter, car c’est plus gai et on partage plus de chose avec le public ».

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Son obsession pour les danseuses, elle l’a contracté en assistant au Heiva. Fatiguée des paysages « qui s’enchainent et sont toujours un peu pareils », avec les danseuses, « chaque année ca change. Les costumes, le travail des végétaux etc… »

S’inspirant des spectacles du heiva, elle ne capture pas pour autant l’instant T d’un mouvement ou d’une posture d’une danseuse. Elle préfère les mettre en scène à sa manière sur la toile.

Si ce thème revient fréquemment dans ses oeuvres depuis quelques années, elle s’astreint à le traiter de différentes manières à chaque fois. « Chercher autre chose, essayer de m’améliorer et d’avoir une nouvelle représentation de la danseuse. Chacun de mes tableaux sont personnalisés. »

Si elle admet bien volontiers « vendre » elle avoue cependant « pas assez suffisamment pour en vivre, mais je n’ai jamais travaillé à perte ». Ce qui ne l’empêche pas de partager sa vision de la danse et de la Polynésie et de toucher pas mal de personnes à travers ses toiles, se faisant au fil des ans, une clientèle fidèle.

Artiste prolixe, 1129 œuvres, aquarelles comprises ont été réalisés en Polynésie, Myriam Stroken nous propose, pour cette nouvelle exposition de découvrir 34 nouvelles toiles représentant près de trois années de travail en solitaire derrière son chevalet. Mais la solitude, cela va un temps, et parions que ce vendredi soir à la Galerie des Tropiques, une foule d’amateurs d’art se pressera autour d’elle.

 

Rédaction Web avec Manava Tepa et Sam Teinaore

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