Après huit ans d’absence, Rataro annonce son come-back dans la chanson. Son nouvel album met en avant le Festival des Marquises. Le Matava’a qui se tiendra en décembre. Intitulé, Pu Henua ou le placenta, un symbole fort pour les Maohi : « Pu Henua c’est cérémonial, c’est ancré dans les entrailles du Maohi. Le fait que je marie ça avec le Matava’a c’est un message très fort qui relie directement les enfants, le jeune, à sa terre. »
Au travers de ce 12ème opus composé de 5 chansons, Rataro rend hommage à son défunt père. Parti pêcher au large, il n’est jamais revenu. Un drame qui poussera le chanteur à se retirer quelques temps de la scène musicale : « Je me suis dit, je vais prendre ces 8 ans pour mon papa et faire du va’a. J’ai ouvert une école de va’a aux Marquises. C’était ma façon de lui rendre hommage et d’être à son contact à chaque fois que j’étais sur l’eau. »
Le va’a qui fait également parti des thèmes abordés dans l’album. Un album dédié à la jeunesse polynésienne dans lequel Rataro allie tradition et modernité : « Il faut que les jeunes, quand ils entendent ça, soient les premiers supports de communication pour véhiculer cette mélodie. Dans la chanson, j’invite les jeunes à venir danser le hakamanu, le rikuhi c’est un moment fort où les tambours, les peaux tendues vont taper dur, vont faire trembler les marae aux Marquises. »
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Et pour aller plus loin dans son message, Rataro a invité des centaines de jeunes lors du tournage de son prochain clip qui se déroulera lors du Matava’a bien sûr.