Matai Hiro ou le passeur de culture

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Publié le 21/02/2017 à 11:02 - Mise à jour le 21/02/2017 à 11:02

Originaire de Tahiti, Matai Hiro est arrivé en métropole il y a un an et demi avec son épouse, Teipo Fariki. C’est au début du mois de février qu’il a ouvert son échoppe.

« Je réalise une première ébauche, gratuite, au feutre, et le client voit si ça lui convient avant que l’on ne passe au tatouage proprement dit. » explique Matai au journaliste qui l’interroge, celui racontant que  « Tout en discutant, Matai esquisse les contours délicats d’une fleur de vanille, image de la postérité, du bien-être, de l’amour et de la protection, sur le bras gauche d’une cliente qui l’a choisi pour la finesse de ses traits et sa maîtrise des ombres » .

Expliquant que « le tatouage polynésien raconte une histoire », le journaliste relate que  « Matai expose et explique volontiers ses propres tatouages : la protection et la force sur le bras droit, la famille sur le bras gauche », précisant, « Il y a des quantités de signes disponibles symbolisant la force, l’amour, la joie ».

Voila  un ambassadeur de plus de la culture polynésienne qui fait découvrir la symbolique des tatouages, histoire que les métropolitains s’enrichissent de la culture du bout du monde. Celle du fenua.
 

Rédaction Web

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