Marquises : la famille Kaimuko, gardienne des traditions

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À Hiva Oa, la terre des Toa Enata, la famille Kaimuko est considérée comme gardienne des traditions. Depuis quatre générations, elle préserve, défend et partage l'héritage des ancêtres marquisiens.

Publié le 27/06/2020 à 16:06 - Mise à jour le 27/06/2020 à 16:35

À Hiva Oa, la terre des Toa Enata, la famille Kaimuko est considérée comme gardienne des traditions. Depuis quatre générations, elle préserve, défend et partage l'héritage des ancêtres marquisiens.

Aux Marquises, les habitants témoignent du plus grand des respects à Tahitini, la doyenne de la famille Kaimuko, qui vient d’être décorée au rang d’officier de l’ordre de Tahiti Nui. Depuis l’époque de ses parents, et malgré le poids de la religion, elle a toujours défendu sa culture et privilégié les danses et les chants marquisiens, le mave, les ruu ou encore le hakamanu.

Au fil des années, elle a passé le flambeau a ses enfants, d’incroyables chefs de groupe que l’on a pu découvrir lors du fameux festival des Marquises, des orateurs également, des meneurs comme Rii ou Patrice. « Le haka, ce n’est pas une simple danse, c’est la base de notre culture. À nous de chercher comment embellir notre haka à chaque représentation » nous explique ce dernier.

Aujourd’hui, Tahitini se réjouit en voyant que ces petits-enfants prennent à leur tour la relève, surtout Humu Kaimuko, qui, à 25 ans, est le plus jeune président que le festival des Marquises n’ait jamais connu. Comme ses aînés avant lui, Humu semble dédier sa vie à sa culture : « Si déjà, dans la famille tu n’arrives pas à faire la relève, ça sert à rien d’aller relever ailleurs. C’est pour ça que nous, dans la famille, nous continuons, parce que sans le passé, on ne peut pas continuer ».

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Ce combat des Kaimuko de Hiva Oa pour préserver la culture et les traditions marquisiennes dure depuis quatre générations. Un exemple pour beaucoup dans l’archipel.

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