Aux Marquises, les habitants témoignent du plus grand des respects à Tahitini, la doyenne de la famille Kaimuko, qui vient d’être décorée au rang d’officier de l’ordre de Tahiti Nui. Depuis l’époque de ses parents, et malgré le poids de la religion, elle a toujours défendu sa culture et privilégié les danses et les chants marquisiens, le mave, les ruu ou encore le hakamanu.
Au fil des années, elle a passé le flambeau a ses enfants, d’incroyables chefs de groupe que l’on a pu découvrir lors du fameux festival des Marquises, des orateurs également, des meneurs comme Rii ou Patrice. « Le haka, ce n’est pas une simple danse, c’est la base de notre culture. À nous de chercher comment embellir notre haka à chaque représentation » nous explique ce dernier.
Aujourd’hui, Tahitini se réjouit en voyant que ces petits-enfants prennent à leur tour la relève, surtout Humu Kaimuko, qui, à 25 ans, est le plus jeune président que le festival des Marquises n’ait jamais connu. Comme ses aînés avant lui, Humu semble dédier sa vie à sa culture : « Si déjà, dans la famille tu n’arrives pas à faire la relève, ça sert à rien d’aller relever ailleurs. C’est pour ça que nous, dans la famille, nous continuons, parce que sans le passé, on ne peut pas continuer ».
– PUBLICITE –
Ce combat des Kaimuko de Hiva Oa pour préserver la culture et les traditions marquisiennes dure depuis quatre générations. Un exemple pour beaucoup dans l’archipel.