Lucien Pesquié dévoile tout

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Publié le 02/06/2016 à 15:24 - Mise à jour le 02/06/2016 à 15:24

Lucien Pesquié a baroudé un peu partout dans le monde, mais il a posé ses valises et ses objectifs depuis bien longtemps en Polynésie. Paysages, bijoux, portraits… il ne se cantonne pas à un genre photographique.
 
Ces derniers mois, il s’intéresse à la préparation du Heiva, aux tatouages… et aux vahine nues ! Les plus belles femmes de Polynésie se déshabillent devant ses objectifs. Mais pour la plupart d’entre elles, pas question d’être reconnues : il masque donc leur visage, et concentre son art sur leurs courbes délicates.
 
Côté technique, il aime travailler avec de longues focales dotées d’une grande ouverture de diaphragme. Mais c’est surtout son relationnel qui séduit les modèles. Il est d’ailleurs très ouvert à leurs suggestions dans les poses.
 
Lucien Pesquié regrette que ses photos suscitent parfois des réactions d’un autre âge. Certaines ont été signalées sur Facebook. Pour lui, Léonard de Vinci et Michel-Ange magnifiaient déjà le corps de la femme à la Renaissance, jusque dans les édifices religieux, comme la Chapelle Sixtine. Il est donc surpris que ses clichés puissent choquer au XXI° siècle, d’autant plus qu’ils n’ont rien de vulgaire.
 
Il proposera ses oeuvres aux côtés de celles de Verner Degray, qui s’intéresse, lui, aux nus artistiques masculins.
 
Lucien Pesquié a un autre péché mignon : il prépare du rhum arrangé, au fond de son fare isolé dans la montagne. Mais ça, c’est une autre histoire.
 

Mike Leyral

Lucien Pesquié :

PRATIQUE
 
Exposition Rua Mata,
du lundi 6 au samedi 11 juin,
à la salle Muriavai de la Maison de la Culture
Entrée gratuite
Deux regards, ceux de Lucien Pesquié, avec ses nus féminins ; et Verner Degray, et ses nus masculins.

Renseignements au 40 544 544.

 

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