Deux équipes de trois joueurs improvisent selon un code bien précis donné par un arbitre. Le temps, et leur thème, sont divulgués sur scène. « On avait envie de proposer cela aux Polynésiens. C’est un sport théâtre qui a sa place ici comme partout dans l’espace francophone. » précise l’arbitre
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Au-delà des performances scéniques, le public assiste à de réelles joutes verbales. Entre expressions corporelles et onomatopées, la lutte s’apparente à une compétition sportive. « C’est un art, mais c’est aussi un sport. Improviser, c’est un entraînement. On s’entraîne une fois par semaine avec des spectacles réguliers. On apprend à laisser venir ce qui vient, à accepter de ne pas savoir ce qui va se passer . Comme les spectateurs. Ils viennent voir un spectacle sans savoir ce qu’il y a dedans. »
C’est une première soirée d’une série de plusieurs matchs, qui verront s’affronter pas moins de 40 joueurs au total. La finale est prévue en mai 2019.