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Li Yune offre un spectacle haut en couleurs et en émotions

L'école de danse Li Yune fait durer les festivités du Nouvel An chinois. Cette année, les 70 danseurs et danseuses ont mis à l'honneur le dragon de bois et ont interprété la légende de la déesse de la lune. (Crédit : DR)

Couleurs, costumes, éclairages, chorégraphies, gestes délicats et millimétrés, démonstration de force et de grâce tout à la fois. L’école de danse chinoise Li Yune d’Yvette Cheong Amouy n’a rien laissé au hasard vendredi soir sur la scène du grand théâtre de la Maison de la culture. Et c’est un public enthousiaste qui s’est laissé emporter dans les aventures de l’oiseau bleu et du dragon de bois. Un dragon qui a fait une entrée remarquée, par les gradins, captant immédiatement l’attention des spectateurs.

S’en est suivi un voyage dans différentes régions de Chine, au travers de costumes colorés élaborés par Shelby Hunter, et de jeux de lumières travaillés, les chorégraphies, rappelant souvent la forme et la délicatesse du lotus. 70 artistes, enfants et adultes, évoluant sur scène en harmonie. Cette première partie s’est conclue par la prestation d’une jeune violoniste sur un chant de remerciements.

Un voyage féerique dans l’Empire du milieu. (Crédit: DR)

Après un intermède, les danseurs ont de nouveau transporté le public dans l’Empire du milieu avec, cette fois, l’interprétation d’une légende, celle de la déesse de la lune Chang’e et de son époux Hou Yi. Légende racontant les origines de la fête de la lune à l’occasion de laquelle sont préparés de petits gâteaux ronds.

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Une histoire d’amour où les danses, entre tradition et modernité, laissaient place aux scènes de combat, travaillées avec Erwan Covic, spécialiste du Shaolin kung fu. Résultat : des tableaux dignes d’un film, alliant énergie et souplesse.

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De l’action et aussi de l’émotion avec la scène qu’on aurait pu croire finale, d’une mère (jouée par Yvette Cheong Amouy) contant la fin de l’histoire à sa fille.

C’est en apesanteur que le spectacle s’est conclu, la déesse suspendue au-dessus du reste des danseurs, mimant un retour vers l’astre de la nuit. De quoi marquer les esprits d’un public n’attendant plus qu’une chose : la prochaine représentation.

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