L’Hom Wazo, un roman qui s’inspire des croyances populaires kanak

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Publié le 14/11/2018 à 15:29 - Mise à jour le 14/11/2018 à 15:29

Dora Wadrawane a grandi sur l’île de Maré, dans l’archipel des Loyauté, en Nouvelle-Calédonie. Elle n’avait pas plus de 25 ans quand elle a écrit ce court roman qui a été distingué par le Prix Michel Lagneau. Intitulé L’Hom Wazo, il raconte l’histoire d’une jeune fille déscolarisée, douée pour le volley-ball, qui fait la rencontre de l’homme oiseau, un dieu sacré. Une manière de montrer le syncrétisme difficile entre la culture européenne et la tradition ancestrale.
 
« J’ai commencé à écrire L’Hom Wazo lorsque je faisais mes études en France, raconte-t-elle. C’était surtout parce qu’il y avait un éloignement avec le pays, que j’avais besoin de m’évader, de me rapprocher un peu de chez moi. Je voulais faire comprendre aussi que dans notre façon de penser, on donne une place importante au rêve et aux esprits. »
 
Sous forme de conte mythologique, le roman entraîne le lecteur dans un monde de magie ancienne. Par ce livre, Dora Wadrawane a aussi voulu rendre hommage à son pays.
 
« Si j’ai voulu écrire ce livre, c’est surtout parce que je ne trouvais pas, quand j’étais jeune, des ouvrages qui se passaient en Nouvelle-Calédonie, confie l’auteure. J’ai lu le livre de Jacqueline Sénès qui se passait en Nouvelle-Calédonie. Ça m’a beaucoup plu et ça m’a donné envie d’écrire une histoire qui se passe chez moi. »
 
Après 6 années passées à l’Académie des langues kanak, Dora Wadrawane est chef de service de la culture au centre culturel Yeiwene-Yeiwene à Maré. Elle présentera son roman ce dimanche au salon du livre.
 
 

Rédaction web avec Sophie Guébel

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