Les Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina veulent mettre en lumière l’île de Rurutu

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Le groupe de chants Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina a vu le jour en 2014. Depuis, il vise, chaque année au Heiva i Tahiti, à mettre en avant les savoirs et savoir-faire matériels et immatériels de l’archipel des Australes. Cette année, ils mettront en avant l’île de Rurutu.

Publié le 03/07/2019 à 11:00 - Mise à jour le 07/02/2020 à 10:27

Le groupe de chants Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina a vu le jour en 2014. Depuis, il vise, chaque année au Heiva i Tahiti, à mettre en avant les savoirs et savoir-faire matériels et immatériels de l’archipel des Australes. Cette année, ils mettront en avant l’île de Rurutu.

En 2015, un an après sa création, le groupe Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina arrive à décrocher la deuxième place en catégorie Tarava Tuha’a Pae. Le groupe ne lâche rien et, en 2017, il remporte enfin le premier prix.

Cette formation décide de mettre en lumière le collier d’îles que constitue cet espace polynésien. L’an dernier, ils mettaient en valeur l’île de Rimatara, cette année, c’est au tour de Rurutu.

« Pour le tarava, nous allons mettre en avant les trois communes de l’île de Rurutu, explique Refi Vaea, l’un des chanteurs. Pour le ru’au, nous allons nous focaliser sur la terre, les us et coutumes de nos anciens et l’héritage qu’ils nous ont légué. Enfin, concernant le paripari, c’est bien évidemment le thème du fenua, la langue, les chants. Une terre qui n’a pas de langue est une terre sans vie. »

Cette formation a décidé de mettre en lumière le collier d’îles que constitue l’archipel des Australes. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

La Polynésie dispose d’une diversité culturelle et linguistique dans tous ses archipels, des particularités comme autant de richesses. Le pupu Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina souhaite justement mettre en lumière ses spécificités.

Mais « ce n’est pas chose facile, lorsqu’il faut traduire dans une autre langue, car les gens ont l’habitude de parler et entendre le tahitien, poursuit Refi Vaea. Ce n’est pas évident d’apprendre lorsque les chants sont écrits en tahitien, il faut impérativement les traduire en rurutu, ensuite il faut apprendre aux autres. Nous sommes tous originaires de l’archipel des Australes, mais nous avons tous nos particularités linguistiques… »

Le groupe Tamari’i Tuha’a Pae no Mahina vous donne rendez-vous le jeudi 11 juillet à 20 h 40 à To’ata. 

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