Les élèves du lycée Samuel Raapoto à la découverte de Rurutu

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Publié le 01/02/2019 à 15:18 - Mise à jour le 01/02/2019 à 15:18

Un voyage avec deux objectifs : la découverte d’un mode de vie et la transmission des savoirs. Vingt-cinq élèves de seconde, première et terminale du lycée Samuel Raapoto ont eu la chance d’assister au traditionnel « tomoraa fare ». En début d’année, les propriétaires ouvrent les portes de leurs maisons préalablement décorées aux autres habitants de l’île.
 
Pour Keanu, l’un des élèves, “c’est bizarre comme impression d’aller chez les gens comme ça, sans prévenir… » « Je ne suis pas habitué à ce genre de choses. »
 
Certains ont aussi été initiés au lever de pierre, sport traditionnel très apprécié à Rurutu, d’où sont d’ailleurs issus nombre de champions.

« C’est assez spécial comme sport, si on peut appeler ça un sport, relève Franck, un autre élève. Quand on regarde les porteurs de pierre, on sent qu’il y a quelque chose de spécial qui émane de ces pierres. »
 
La découverte d’une île, c’est aussi celle de ses traditions culinaires. Aux Australes, le taro, qui est aussi l’emblème de Rurutu, est toujours cultivé à l’ancienne et il occupe, encore aujourd’hui, une place importante dans l’alimentation.
 
Le groupe a donc pu visiter des tarodières et découvrir une dizaine d’espèces différentes avant de se lancer dans la préparation du popoi, un met traditionnel à base de taro.
 
« Nous avons préparé quatre gros paquets de popoi, confie Manutahi. C’est un travail fatiguant, ce n’est pas facile parce que c’est très collant. Les coutumes de Rurutu ne sont pas les mêmes que celles que nous avons à Tahiti. »
 
L’autre aspect de ce voyage pédagogique, le travail de mémoire. Les élèves sont allés écouter les légendes de l’île, racontées par les anciens. Histoires qui seront ensuite retranscrites. Un premier groupe d’élèves du lycée Samuel Raapoto était déjà allé à Rurutu en 2015, dans le même objectif.
 
 

Rédaction web avec Moea Pierron et Clara Tepa

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