Les costumes rivalisent de beauté, au Heiva i San Diego

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Le Heiva i San Diego s’est terminé dimanche avec la finale des compétitions qui ont rassemblé près de 300 danseurs individuels et 8 groupes. Si la qualité des danses évolue chaque année, les costumes aussi sont de plus en plus beaux. Les participants ont rivalisé d’imagination dans la confection de leurs costumes.

Publié le 12/08/2019 à 14:22 - Mise à jour le 14/08/2019 à 10:10

Le Heiva i San Diego s’est terminé dimanche avec la finale des compétitions qui ont rassemblé près de 300 danseurs individuels et 8 groupes. Si la qualité des danses évolue chaque année, les costumes aussi sont de plus en plus beaux. Les participants ont rivalisé d’imagination dans la confection de leurs costumes.

Les danseuses et danseurs du Heiva i San Diego font chaque année des efforts pour être au top. Certaines danseuses ont passé toute une nuit à confectionner leur coiffe. Et en plein désert californien, ce n’est pas facile de garder son costume végétal frais deux jours d’affilé. 

« Nous avons décidé d’utiliser des fleurs et des feuilles fraîches, explique Caroline Ruiz, la mère d’une danseuse. Le défi, c’est de confectionner le jour même, pour que les fleurs restent fraîches et surtout pour qu’elles tiennent sur la coiffe.

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Les costumes comptent peu dans la notation finale, mais un beau costume peut faire la différence. Surtout lorsqu’il reflète un thème particulier, illustré dans la chorégraphie. 

C’est le cas pour la petite Mailea, qui a choisi pour thème le requin. Elle remporte ainsi le prix du plus beau costume, qui a été confectionné par sa mère, Anna Mendoza. 

« Nous avons utilisé du bois que nous avons sculpté, confie cette dernière. On a utilisé uniquement des matériaux naturels, des fleurs, des feuilles et du bois. On a mis 18 heures pour le confectionner. »

(crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Du côté du jury, Fabien Dinard, son président, explique « favoriser les costumes végétaux parce que c’est fait juste la veille. Ils n’ont pas dû dormir pour que ces costumes soient bien frais. Les autres costumes qui ne sont pas végétaux, je pense qu’ils sont réinvestis dans d’autres Heiva. Ils sont utilisés au moins cinq à six fois dans l’année. Donc j’ai moins de considération pour les costumes qui ne sont pas végétaux. »

Si ces costumes n’auront servi qu’une fois, le talent de ces amoureux du ‘ori tahiti ne cesse d’évoluer. Une partie des groupes a d’ailleurs pour ambition de participer au Hura Tapairu, dès cette année. 

 Maeva Tarahu-McNicol, présidente de lʻassociation Heiva i San Diego, et Edouard Fritch, président de la Polynésie française. (crédit photo : Tahiti Nui Télévision)

Le dernier jour du Heiva i San Diego a également été marqué par la présence du président Édouard Fritch, invité à visiter le village tahitien et à rencontrer les compétiteurs. Il a félicité le comité organisateur pour son travail de promotion de la culture et de notre destination. Le président du Pays en a également profité pour lancer un appel à soutenir l’inscription du ‘ori tahiti au patrimoine immatériel de l’Unesco.    

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