Les collégiens de Henri Hiro à la découverte des marae de Faa’a

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Publié le 23/03/2019 à 16:00 - Mise à jour le 23/03/2019 à 16:00

Avant de débuter la visite des marae de Faa’a, chaque élève du collège Henri Hiro reçoit une feuille de chant. Un himene ruau sur le thème du marae. Après quelques notes de chant, les présentations peuvent démarrer avec le marae Raitua, le seul de Polynésie dédié à l’astronomie.
 
« Il n’y en a pas dans d’autres villes, seulement à Faa’a, explique aux élèves Jacques Morohi, l’agent communal en charge de la préservation des sites culturels. Et celui-là date de 1200. » Des données attestées par l’anthropologue Louis Cruchet, spécialisé en ethnoastronomie.
 
« Il a fait quatre mois de recherches, il nous a prouvé que ce marae, c’est le seul qui parle de constellations, poursuit Jacques. Il a été voir à Punaauia, il a été voir Haururu, partout. C’est le seul. Donc c’est pour ça que nous, à Faa’a, on est heureux d’avoir ce marae. »
 
Après Teroma, direction Tereva, plus connu aujourd’hui sous le nom de Saint-Hilaire. Les marae de ce site racontent les origines du nom de la commune de Faa’a. Anciennement Tetaha, puis Tefana i Ahurai i te rima ve’ave’a suite aux exploits du guerrier Tetaha. Le site est enfin devenu Faa ama, qui se résume aujourd’hui à Faa’a. 
 
Difficile de dire si la majorité de ces collégiens retiendront ce qu’ils ont appris. Mais après trois heures de visite, le himene ruau n’a plus de secret pour eux. La preuve ci-dessous.
 
 

Rédaction web avec Sam Teinaore

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